21% des programmes de baccalauréat ont intégrés des notions de développement durable dans leurs activités de formation

Année convaincante

Il s’agit d’un premier indice de mesure pour l’Université Laval depuis la mise en place des nouveaux standards de formation dans le cadre de son plan directeur en développement durable. En effet, selon l’article 100-c du règlement des études, mis à jour en 2010, « tout programme de baccalauréat a, entre autres, pour objectif de permettre à l’étudiant d’être initié aux enjeux reliés au développement durable de manière à agir de façon responsable dans son milieu ».

Par exemple, « en éducation préscolaire, dans le cadre d’un cours qui est obligatoire, les étudiants doivent étudier la littérature jeunesse avec un volet en développement durable », explique Pierre Lemay, agent de recherche et de planification au vice-rectorat exécutif et au développement.  « En chimie, certains étudiants étudient la chimie verte, c’est-à-dire comment faire de la chimie de façon plus responsable », ajoute-t-il. Certains programmes, tel que Droit, offriront d’ailleurs dès cette année une spécialisation en développement durable.

Un diplôme d’études supérieures spécialisées en éducation à l’environnement et développement durable, est lui aussi disponible depuis le 7 décembre 2011 et s’inscrit dans la Chaire de leadership en enseignement des sciences et développement durable.

Selon M. Lemay, tous les programmes travaillent actuellement à appliquer ces notions à la formation, bien que ce soit parfois plus compliqué selon les domaines d’études. C’est pourquoi il n’y aurait actuellement pas de délais pour les programmes pour se soumettre à l’article 100-c.

Par ailleurs, ce sont près de 50 bourses  d’études et quelques 500 000$ qui ont été remis à des étudiants dont les initiatives en développement durable ont contribuées à faire rayonner l’Université Laval dans ce domaine.

Multiplication des recherches
Les activités de recherches montrent également des chiffres positifs, alors que le nombre de chaires de recherche dédiées au développement durable a augmenté sans cesse depuis 2008, passant de 40% (54 sur 137) en 2008-2009, à 46% (64 sur 140) pour 2010-2011.

Une nouvelle chaire de recherche a d’ailleurs vu le jour à la fin de l’année 2011, l’Université Laval ayant inauguré la Chaire de recherche sur le développement durable du Nord, attribuée au professeur associé au département de Sciences politiques, Thierry Rodon.

Poursuivre sur sa lancée

Pour Pierre Lemay, bien que l’Université Laval a accumulé un certain nombre de réalisations, dont la certification niveau 3 de la Coalition Jeunesse Sierra, l’année 2012 se devra d’être toute aussi positive si l’institution veut honorer son engagement d’ancrer de façon solide les fondements du développement durable sur son campus. « On continue les démarches entreprises, c’est la continuité du plan d’action de développement durable », a-t-il  fait savoir.

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