Crédit photo : AEDI

Une association étudiante pour soutenir l’éducation des filles en Afrique

L’Association des Étudiants de la Diaspora Ivoirienne Section Université Laval (AEDI) a lancé le projet social communautaire SOUTRALI qui vise à soutenir l’éducation des filles en Afrique et à développer les valeurs philanthropiques des membres de la communauté étudiante.

Le principal objectif de SOUTRALI est d’attribuer 200 bourses scolaires à 200 filles de la Côte d’Ivoire et du Benin, issues de familles en difficulté. Ces bourses permettront aussi de distribuer des fournitures scolaires à ces 200 étudiantes.

Selon les organisateurs, le projet SOUTRALI aura aussi des impacts, ici, à Québec. D’abord, ils désirent rassembler les étudiants ivoiriens ou africains de l’Université Laval autour d’activités culturelles, en plus de promouvoir la culture africaine à travers ces différentes activités.

Pour réaliser ses objectifs, l’AEDI organisera différentes activités de collecte de fonds jusqu’au 30 avril 2019. De plus, il est possible de participer au sociofinancement en ligne sur le site de La Ruche. Au moment d’écrire ces lignes, le projet a amassé 59 % des 3 000 $ demandés.

Des activités liées au projet se feront également à Abidjan, en France et aux États-Unis afin de donner un caractère international au projet.

L’effet de l’éducation sur la pauvreté

Les membres de l’AEDI espèrent que leur projet aura des impacts sociaux importants en Côte d’Ivoire et au Benin. «On estime que plus de 420 millions de personnes sortiraient de la pauvreté si elles avaient fait des études du niveau secondaire, réduisant ainsi de plus de la moitié, le nombre de pauvres dans le monde. On estime également que les enfants de mères éduquées sont plus susceptibles d’être vaccinés et moins susceptibles de souffrir de troubles de croissance liés à la malnutrition», relate l’AEDI, d’après des documents de l’UNESCO.

L’Afrique subsaharienne reste la région du monde où le taux de non-scolarisation des enfants est le plus élevé, explique l’association étudiante dans un document remis aux médias. «Selon les données de l’Institut Statistique de l’UNESCO, 9 millions de filles âgées d’environ 6 à 11 ans n’iront jamais à l’école contre 6 millions de garçons», soutient l’AEDI.

Le rôle de l’AEDI à l’Université Laval 

Lamoussa Diabate, président de l’AEDI, explique que son association a pour rôle «de fédérer l’ensemble des étudiants ivoiriens de l’extérieur afin de pouvoir mieux représenter leurs droits et de faciliter l’intégration des nouveaux étudiants dans leur ville d’accueil à travers ses structures de bases».

L’Association a donc diverses représentations dans le monde dont celle de l’Université Laval abrégé AEDI-ULAVAL. À Laval, l’association compte une vingtaine de membres et sympathisants.

L’association s’implique «de façon active pour une meilleure accessibilité à l’éducation des enfants démunis d’Afrique et développer par la même occasion l’esprit de partage, des valeurs philanthropiques des membres», mentionne son président.

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