Normaliser l’écriture inclusive à l’Université Laval

L’association des Féministes en mouvement de l’Université Laval (FEMUL) lançait, le 24 novembre, son guide d’écriture inclusive destiné – sans se limiter – aux étudiant.es et au personnel de l’établissement, dans le but d’encourager « l’égalité des sexes et des genres ».

Le guide, d’une quinzaine de pages, est complété par une mise en contexte, des définitions, un historique, une bibliographie ainsi qu’une liste de ressources de l’Université Laval et d’ailleurs. La section « Démystification »offre divers arguments en appui à cette adaptation qui est parfois vue par certaines personnes résistantes au changement comme un caprice, un alourdissement, une complication ou encore une dénaturation de la langue française. La FEMUL considère « important d’offrir la possibilité aux membres de la communauté universitaire d’utiliser l’écriture inclusive dans le cadre de leurs études ou de leurs fonctions » et espère « qu’une politique institutionnelle d’écriture inclusive sera éventuellement adoptée ».

Le document distingue la féminisation, l’écriture épicène et l’écriture inclusive qui ont chacune leurs caractéristiques et leur utilité. Il présente toutes ces techniques comme étant complémentaires, incitant les rédacteur.rices à se familiariser avec elles, à y aller selon leur aisance. La principale règle est de « garder une constance » et d’éviter « les mots dits universels ».

Ce guide a été élaboré en partenariat avec divers organismes tels que la Corporation de développement économique communautaire (CDEC), qui lançait presque simultanément son propre guide de communication inclusive, intégrant pour sa part quelques conseils sur la communication orale. Le guide de la FEMUL est disponible sur son site web sous l’onglet « Écriture inclusive ». Sont offertes en complément deux capsules qui reprennent une petite partie de l’information.

Selon sa page Facebook, « la FEMUL est une association étudiante féministe intersectionnelle et mixte » qui organise « des événements de sensibilisation et de discussion ».

 

Crédit image: courtoisie

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