Crédit photo : SCCCUL

Les chargé(e)s de cours de l’Université Laval se dirigent vers un vote de grève

L’offre patronale serait  «insuffisante», selon le Syndicat des Chargées et Chargés de Cours de l’Université Laval (SCCCUL). Les membres ont donc réitéré leurs appuis au comité de négociation lors d’une Assemblée générale, lundi dernier, et ils/elles ont appuyé une résolution en faveur d’un vote de grève.

Appuyée à une quasi-unanimité, la résolution «mandate le conseil exécutif de tenir une Assemblée générale spéciale sur un vote de grève dans les meilleurs délais». Ce vote aura lieu le vendredi 12 avril, confirme la présidente du Syndicat, Christine Gauthier.

En Assemblée générale, le SCCCUL a fait le bilan des négociations et le constat ne présage rien de bon. «Le message est clair : vous méritez votre rattrapage salarial et vous voulez récupérer les cours perdus au cours des dernières années. La contre-proposition patronale de 1.25% en 2017; 1.25% en 2018 et 2% en 2019 est totalement insuffisante», a déclaré le comité de négociation aux membres du syndicat.

Les chargé(e)s de cours ont réitéré leur confiance envers le comité de négociation et demandent un règlement satisfaisant. Pour y parvenir, les négociateurs et négociatrices des deux parties se rencontreront à trois reprises lors des prochaines semaines : le 8, 15 et 16 avril.

Du côté de l’Université Laval, on espère qu’une entente sera possible d’ici la fin des négociations, répond la porte-parole de l’institution, Andrée-Anne Stewart.

Bien que les modalités ne soient pas claires pour l’instant et que l’Assemblée générale spéciale aura lieu le 12 avril, une possible grève des chargé(e)s de cours pourrait avoir des impacts non négligeables sur la tenue des cours d’ici la fin de la session d’hiver 2019 et pour la session d’été à venir.

Soulignons que les chargé(e)s de cours de l’Université Laval sont sans nouvelle convention collective depuis plus de 22 mois.  « C’est le temps de régler avec les chargées et chargés de cours et de nous offrir un contrat de travail qui nous reconnaisse comme des acteurs essentiels pour l’Université Laval », avait déclaré la présidente du Syndicat, Christine Gauthier, la semaine dernière.

Selon le SCCCUL, leurs membres seraient parmi les moins bien payé(e)s au Québec et ils exigent que cette situation change pour le mieux.

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