Photo : Archives Barbotin Elia

Comprendre l’assurance santé de la CADEUL

Depuis 2015, la CADEUL offre une assurance collective à chaque étudiant du 1er cycle. Pour un peu moins de 300$, l’assurance couvre la portion santé, dentaire, vision et voyage. En cette rentrée, chacun s’est évidemment déjà questionné à savoir si elle en valait réellement la peine. Impact Campus répond à vos questions.

D’entrée de jeu, la réponse à savoir si cette assurance est avantageuse pour les étudiants est positive, à quelques exceptions près. Comme cette assurance est de type collective, chacun participe de prime abord, mais peut facilement se prévaloir de son droit de retrait s’il le désire. « Notre but est que les gens la gardent, parce que c’est un service qui est avantageux pour eux en cas d’imprévus », explique le président de l’association, Samuel Rouette-Fiset.

Au niveau santé, le régime couvre concrètement 80% des frais de médicaments. Les rencontres avec des professionnels de la santé tels que massothérapeutes, chiropraticiens, physiothérapeutes et autres sont également incluses, pour un maximum annuel de plus de 10 000$. Fait à noter : le régime d’assurance collective étudiante de la CADEUL est « le seul au Québec qui offre une couverture de deuxième payeur aux médicaments ».

L’assurance comporte également une protection sur les soins dentaires ainsi que les soins de la vision. Sans énumérer tous les montants couverts, la couverture comprend énormément de clauses indéniablement utiles aux étudiants de l’Université Laval. « C’est fait pour eux. Pour les mêmes avantages que le régime offre, ça coûterait quatre à cinq fois plus cher », poursuit Samuel.

Vérification faite auprès des différentes compagnies d’assurance à Québec et dans ses environs : un étudiant qui voudrait obtenir une couverture semblable aurait facilement à débourser plus de 1000$.

À propos des clauses

Le système est géré à l’interne par l’Alliance pour la santé étudiante au Québec (ASÉQ). En moyenne, son admission est offerte au coût de 289,95$ par année.

Par contre, à l’image de tout autre achat qu’un particulier évalue, il est important de vérifier chacune des clauses. Dans ce cas-ci, tout semble avoir été négocié dans le but premier d’en faire bénéficier la diversité du corps étudiant. « Une assurance collective, ce qui est intéressant, c’est que ce n’est pas discriminatoire », lance le président. Peu importe l’âge, le sexe, la nationalité ou la condition de santé de l’assuré, il en coûtera toujours le même prix, assure-t-il.

Autre aspect intéressant pour les globe-trotteurs : la clause couvrant les voyages. Plusieurs étudiants profitent effectivement de leurs années universitaires pour s’aventurer un peu partout dans le monde, à des fins récréatives ou scolaires. La couverture voyage inclut toutes ces conditions, ce qui confirme l’intérêt d’y adhérer pour plusieurs étudiants.

Une dernière modalité non-négligeable est le fait qu’elle s’étend aux parents-étudiants. Cela peut donc être très avantageux pour les Lavallois devant assumer les frais de santé de leurs familles.

Facturés automatiquement

Lorsqu’un étudiant reçoit sa facture au début des sessions d’automne et d’hiver, les frais de l’assurance collective apparaissent directement sur la facture. Mais pourquoi sont-ils facturés sans même notre avis? La réponse de la CADEUL est quelque peu simple. « Les assurances collectives pour étudiants, ça fonctionne comme ça, c’est tout. »

Cette façon de faire permettrait effectivement d’obtenir un prix concurrentiel de la part de Desjardins, agissant à titre de compagnie d’assurance engagée par l’ASEQ. Plusieurs autres universités québécoises et canadiennes proposant un régime collectif fonctionnent de cette manière, selon l’association.

Comme certains étudiants n’utilisent pas l’assurance collective, il est toujours possible de la retirer. Il suffit de se rendre sur le site de l’ASEQ, où les indications sont très claires. « On axe vraiment sur les communications pour que tout le monde soit informé du fait qu’on peut se retirer », insiste Samuel Rouette-Fiset. Il sera possible de se retirer du régime d’assurance à partir du 15 septembre.

D’autres services à venir?

L’assurance collective, offerte depuis l’hiver 2015, répond aux besoins d’une majorité d’étudiants. « On remarque que c’est un service vraiment utilisé par nos membres, les chiffres ne mentent pas », assure Samuel, se disant très heureux de l’implantation du régime.

Même si la couverture santé, dentaire, vision et voyage est utilisée par plus de la moitié des membres du 1er cycle de l’Université Laval, il n’y aura pas d’autres services qui y seront greffés prochainement.

Avis à ceux plaidant pour une assurance-auto ou une assurance-vie à prix réduit : vous devrez patienter. « C’est des choses qu’on regarde, oui, mais pour le moment, on veut stabiliser le régime et faire en sorte que ça convienne bien aux besoins des étudiants », conclut le président.

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