La Fédération des Syndicats SUD Étudiant, la Fac Verte et la Fédération syndicale Étudiante ont souligné leur appui, depuis la France, au mouvement étudiant québécois, alors que l'Assemblée Générale des Étudiants de Louvain et la Section bruxelloise des étudiants ont montré leur support de la Belgique.

Des échos en Europe

La Fédération des Syndicats SUD Étudiant, la Fac Verte et la Fédération syndicale Étudiante ont souligné leur appui, depuis la France, au mouvement étudiant québécois, alors que l’Assemblée Générale des Étudiants de Louvain et la Section bruxelloise des étudiants ont montré leur support de la Belgique.

Raphaël Létourneau

« Le mouvement québécois prend une ampleur particulière avec des chiffres très impressionnants », affirme Tristan Haute, porte-parole de la Fédération des Syndicats SUD Étudiant. SUD Étudiant, qui entretient des relations de longue date avec l’Association pour une solidarité syndicale étudiante, voit une proximité entre le mouvement étudiant québécois et les luttes françaises.

« Cette lutte s’associe à nos revendications en France, la lutte contre la sélection économique et sociale sous toutes ses formes ou la lutte contre l’université managériale » souligne Tristan Haute. « Nous considérons les revendications du mouvement comme légitimes. En tant que syndicat anticapitaliste, nous pensons que les attaques se font au niveau global et que la riposte doit être internationale et interprofessionnelle, la solidarité est le premier pas vers l’organisation d’une telle riposte », ajoute-t-il.

Fac Verte s’associe également aux revendications des étudiants québécois. « La lutte contre l’augmentation des frais d’inscription est une lutte dans tous les pays de l’Union Européenne. Nous sommes conscients que c’est une opposition à un mouvement global de privatisation et de réduction des effectifs dans l’enseignement supérieur », évoque le porte-parole Jérôme Cucarolle, qui affirme partager « une lutte commune » avec les étudiants québécois. « L’Université doit être une chance pour tous d’accéder aux savoirs, se les approprier, en produire et les diffuser dans le reste de la société. L’augmentation des frais d’inscription va à l’encontre de ces valeurs », défend Jérôme Cucarolle.

Crédit photo : Courtoisie Amitiés étudiantes et écologistes

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