Pierre Duchesne a cru bon de ramener sur la table le débat sur le droit de grève des étudiants. « Le droit de grève, c’était réglé », a-t-il lancé. « [ Mais ] l’ancien gouvernement s’est mis à parler de boycott », a-t-il poursuivi, évoquant au passage la « pluie d’injonctions » qui s’est abattue dans les tribunaux du Québec.

ÉCLAIRCIR LE DROIT DE GRÈVE

Pierre Duchesne a cru bon de ramener sur la table le débat sur le droit de grève des étudiants. « Le droit de grève, c’était réglé », a-t-il lancé. « [ Mais ] l’ancien gouvernement s’est mis à parler de boycott », a-t-il poursuivi, évoquant au passage la « pluie d’injonctions » qui s’est abattue dans les tribunaux du Québec.

Le ministre Duchesne tire également sa motivation des « tensions » vécues à l’Université du Québec à Ottawa ou encore à l’Université de Montréal, où policiers et manifestants se sont affrontés à plusieurs reprises directement sur les campus.

M. Duchesne a également évoqué certaines irrégularités dans la démocratie étudiante.

Bien qu’il ramène cette question à l’avant-scène – le sujet sera débattu lors du Sommet sur l’éducation – le ministre Duchesne s’est abstenu de se positionner pour ou contre le droit de grève des étudiants. « S’il y a des questions qui sont soulevées et qui méritent d’être étudiées, on va le faire. »

Il souhaite plutôt créer un nouveau consensus entre les différents acteurs impliqués, pour que tout soit clair. « Les recteurs demandent que ce soit discuté dans le cadre du Sommet, et la Fédération étudiante collégiale du Québec a engagé un professeur pour faire un mémoire », a-t-il donné en exemple.

David Rémillard

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