Comité organisateur. Crédit photo : La Planète s'invite à l'Université: ULaval

Les étudiantes et étudiants de Québec se mobiliseront vendredi pour la planète

Le chapitre de l’Université Laval du collectif La Planète s’invite à l’Université a convié tous les étudiantes et étudiants de la région de Québec à participer à une manifestation mondiale, vendredi le 15 mars. On estime qu’environ 60 000 étudiants devraient être en grève partout dans la province, incluant plusieurs milliers à Québec.

Ce mouvement étudiant se mettra en marche vendredi dans plus de 80 pays afin de faire réagir les gouvernements et les institutions d’enseignement face à la crise climatique.

C’est la jeune Suédoise Greta Thunberg qui est à l’origine de cet appel lorsque, l’été dernier, elle a lancé un mouvement de grève scolaire invitant le monde entier à y participer.

Le chapitre de l’Université Laval

Le chapitre lavallois organise donc une manifestation pour réunir tous les étudiant-es des universités et des cégeps de la région de Québec. «En ce moment, on est environ 9 000 étudiants à l’Université Laval qui ont voté oui à la grève», précise Camille Poirot-Bertrand, porte-parole et responsable des affaires internes.

Voici la liste des associations en grève

Liste fournie par le comité organisateur.

Dans la journée de mercredi, les associations étudiantes de science sociale, de criminologie et de littérature tiendront aussi des votes de grève. La liste risque donc de s’allonger d’ici la fin de la journée.

Le comité organisateur invite les gens à se rassembler à l’hôtel de ville, dans le Vieux-Québec, à 13h vendredi. Par le fait même, il espère que les étudiant-es favoriseront le transport en commun pour se déplacer.

La horde de manifestant marchera ensuite vers l’Ouest et descendra en basse-ville par la côte d’Abraham.

 

Voici le trajet prévu pour la manifestation

Crédit : Crise climatique, sonnons l’alarme.

 

Les organisatrices et les organisateurs se disent très satisfait-es des réponses obtenues auprès des différentes associations de l’Université Laval. «En général, c’est assez favorable. La réponse a été assez forte en faveur du mouvement», explique Charles-David Desrochers, porte-parole et étudiant en agronomie à l’Université Laval.

Pour la suite des choses, le mouvement désire poursuivre ses efforts de sensibilisation auprès de la population. «On veut faire changer les choses au niveau provincial. Après le 15, on veut avoir des activités et des actions pour garder le momentum pour être capable d’avoir encore plus de gens le 27 septembre», mentionne Camille Poirot-Bertrand.

Le 27 septembre prochain, une journée de manifestation est déjà prévue à l’échelle mondiale. Cette manifestation ne sera pas exclusivement étudiante, mais rassemblera tous les acteurs de la société.

Une crise climatique qui nous concerne tous

«La crise climatique va tous nous affecter, autant dans le milieu professionnel que dans notre vie en général. Donc, on pense que c’est le moment de dire aux gouvernements qu’ils doivent prendre ça en compte. On doit le prendre au sérieux», déclare Charles-David Desrochers.

De son côté, la responsable des affaires internes du chapitre lavallois estime qu’il reste un important travail de sensibilisation à faire auprès de la population puisque plusieurs citoyens ne perçoivent pas nécessairement les impacts de la crise climatique. «On a un gros travail de sensibilisation à faire et on est prêt à le faire», confirme-t-elle.

Consulter le magazine