Fête de la diversité sexuelle : Célébrer la diversité !

Le Groupe gai de l’Université Laval (GGUL) organise cette semaine la Fête de la diversité sexuelle. Au programme : des conférences et des activités sociales afin de sensibiliser la communauté universitaire aux enjeux de la communauté LGBT.

La Fête de la diversité sexuelle et de genre (FDSG) tient, du 15 au 21 mars, sa 12e édition. « Le but est d’ouvrir notre groupe au reste du campus », affirme Simon Rioux, président du GGUL.

Sous la thématique de « Célébrons la diversité », la FDSG veut promouvoir « une vision positive de la diversité sexuelle et de genre, et d’encourager un sentiment d’appartenance général à la communauté arc-en-ciel ».

« On parle souvent des problèmes que rencontre la communauté LGBT. Je voulais montrer cette année qu’on est bien comme on est, qu’on est capable d’avoir une vie agréable. Je crois qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui pensent le contraire, mais on voulait juste célébrer notre joie de vivre », commente celui qui est également étudiant à la maîtrise en biostatistique.

Toute la semaine, des conférences auront lieu sur l’heure du midi, en partenariat avec la CADEUL, autour de thématiques diverses comme les enjeux trans au Québec, l’histoire du mouvement pour les droits des personnes trans, l’inclusion ou encore le harcèlement par les pairs à l’école.

La communauté LGBT aujourd’hui

Selon Simon Rioux, un des principaux de la communauté LGBT aujourd’hui est « la vision traditionnelle de la famille » : « Les gens ont trop tendance à vouloir nous rendre hétéros, dans le modèle de la famille “parfaite”. […] Quand on sort de ce cadre-là, les gens ont plus de mal à nous accepter. »

Le président du GGUL pense que les gens restent tout de même ouverts d’esprit « mais que les différences ne sont peut-être pas assez visibles pour qu’ils les acceptent d’emblée ».

L’avancement des droits des personnes trans concerne également beaucoup l’étudiant : « Je crois que ce sont de grosses batailles qui s’en viennent. Ils vivent beaucoup de discriminations. Il y a des règlements qui gagneraient à être modifiés. Il y a beaucoup d’éducation à faire. Les gens connaissent peu ça. »

Simon Rioux pointe notamment l’Université : « Il y a quelques témoignages de personnes trans qui ont de la difficulté à changer de nom dans les documents de l’Université. Changer de nom légal, c’est long. »

Concernant le problème des salles de bain, Simon relève que l’Université de Montréal a obtenu récemment une « victoire » : « Il s’agit d’avoir des salles de bain qui n’ont pas de genre, surtout les salles de bain individuelles. Je pense que c’est possible de faire cela ici, à l’Université Laval. »

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