Photo: Julie-Anne Perreault

Joël Lightbound à l’UL pour discuter d’économie

Le 22 novembre dernier, s’est tenu à l’atrium Jean-Guy Paquet à l’Université Laval, un panel avec Joël Lightbound sur l’énoncé économique 2018. Organisée par la CADEUL et présentée par Simon Hénault, cette discussion incluait le député et deux autres intervenantes, Lara Emond et Florence Côté. Plusieurs thématiques ont été abordées telles que la crise des médias, l’économie sociale et l’équité salariale. Malgré cette rencontre aux allures de communiqué de presse et de relations publiques, le député a partagé des informations plutôt intéressantes.

Au lendemain du dépôt de la mise à jour économique fédérale, le député de Louis-Hébert et secrétaire parlementaire du ministre des Finances du Canada, Joël Lightbound, partageait avec le public les nouvelles mesures prises par le Gouvernement du Canada pour renforcer l’économie du pays.

L’économie sociale

Selon le député, le projet sur l’économie sociale servira à débloquer de l’argent pour des entreprises à vocation sociale, qui n’ont pas forcément les mêmes capitaux et les mêmes actifs que des entreprises normales. Aussi, elles ont un modèle d’affaires différent, moins basé sur le profit, mais plus «sur la pérennité à long terme des membres». Joël Lightbound a pris l’exemple des coopératives de travailleurs qui pourraient être visées par cette mesure.

Lara Emond, cofondatrice du Groupe Sub Rosa, mettait en avant le fait que l’économie sociale passe aussi par l’éducation. Ancienne étudiante en administration, elle expose le fait que les organismes à but non lucratif ou tout ce qui touche au domaine coopératif sont des sujets peu abordés, voire oubliés dans les cours. L’attention est plus portée sur l’économie d’entreprise et moins sur l’économie sociale. Cependant, elle témoigne de certains changements, en mentionnant les nouvelles entreprises, créées par les milléniaux. Souvent confrontées à de nombreux défis, l’économie sociale et ses nouvelles mesures pourraient les aider à prospérer.

L’équité salariale

Simon Hénault, vice-président aux affaires externes de la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL), ouvre le sujet sur des statistiques : « pour chaque dollar au salaire horaire, qui est gagné par un homme qui travaille à temps plein, une femme dans la même situation, va gagner environ 0,88 cent ». Il explique que le gouvernement canadien considère avoir du travail à faire pour réduire ces inégalités.

Florence Côté, résidente en médecine au CHUL, partage son avis. Même si elle salue l’initiative du gouvernement, elle fait le lien entre les inégalités salariales et le manque de rémunération des stages. Les domaines des sciences et technologies offriront plus facilement des rémunérations plutôt que dans les domaines de la santé, des lettres et des sciences humaines. C’est également la raison pour laquelle plus de 50 000 étudiants sont actuellement en grève dans la province.

Enfin, le député explique que le Québec s’en sort plutôt bien au niveau de l’équité salariale. Aussi, dans le dernier budget de 2018, le gouvernement a pour objectif d’augmenter le taux de collaboration avec les entreprises (détenues par des femmes) qui fournissent des services au gouvernement fédéral. Par ailleurs, ils encouragent les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat.

Quant aux questions sur la crise des médias et sur les stages non rémunérés, Impact Campus s’est entretenu avec Joël Lightbound, les réponses en vidéo ici.

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