À l’Université Laval cette semaine, l’association environnementale étudiante, Univert Laval, lance sa 4e campagne de sensibilisation pour la Journée sans eau embouteillée. Pour

Journée de l’eau

À l’Université Laval cette semaine, l’association environnementale étudiante, Univert Laval, lance sa 4e campagne de sensibilisation pour la Journée sans eau embouteillée. Pour cette occasion, tous les cafés étudiants ont interrompu leurs ventes de bouteilles d’eau, sauf La Dissidence, le café de l’association en droit.

Pourquoi éviter de consommer l’eau embouteillée ? Les arguments d’Univert Laval sont légion. « Les gens disent que l’eau publique goûte moins bonne. C’est souvent une question de perception parce que les entreprises d’embouteillage prennent l’eau du robinet », indique Laurence Bonin d’Univert Laval. Selon l’association, 25 % de l’eau embouteillée est simplement de l’eau du robinet vendue 2000 fois plus cher.

« On payer déjà pour l’eau publique par nos taxes municipales, puis on repaye encore pour de l’eau embouteillée alors qu’on ne peut pas prouver que la qualité est meilleure », illustre Mme Bonin. Selon Univert Laval, l’eau de la ville de Québec est testée 170 000 fois par année. En contre partie, seulement 6 % des usines d’embouteillage d’eau ont été inspectées par le gouvernement fédéral depuis 2008.

Pour rehausser la qualité et le goût de l’eau du robinet, elle conseille d’adopter un filtre que l’on place au réfrigérateur ou de trainer une gourde si l’aspect portatif de la bouteille importe davantage.

Pas qu’une question d’argent

Éviter l’eau embouteillée permet d’économiser de l’argent martèle Univert Laval, mais l’eau du robinet comporte aussi des avantages pour la santé et l’environnement. « Pour produire une bouteille d’un litre d’eau, il faut de trois à quatre litres d’eau et 250 mL de pétrole et la moitié des bouteilles d’eau jetables ne serton pas recyclées après utilisation », peut-on lire sur un document de l’association étudiante.

« L’eau embouteillée comporte aussi certains risques pour la santé. Le plastique contient du Bisphénol A ( BPA ), nocif pour la santé lorsque diffusé dans l’eau », insiste Laurence Bonin. L’apect social entre aussi en ligne de compte selon Univert Laval : « Éviter l’eau embouteillée, c’est aussi une façon de reconnaître que l’eau n’est pas une marchandise, mais un bien universel. »

Ce midi

La 4e campagne du genre lancée par Univert Laval se termine ce mardi midi à l’Auditorium Jean-Paul Tardif du Pavillon La Laurentienne. Le professeur en géologie de L’Université Laval et spécialiste de la géo-politique de l’eau, Frédéric Lasserre, donnera une conférence orientée autour de la question : « gestion de l’eau : source de conflit ou
de coopération ? »

Louis Lahaye Roy

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