La CADEUL propose aux étudiants d'envoyer une lettre à la ministre. Trois formats de lettres ont été distribués aux étudiants depuis le début de la semaine dernière à travers le campus universitaire. Ces trois messages «personnels», représentants trois types de relations à l’économie pour les universitaires, demandent tous le même cadeau de Noël: la renonciation par le gouvernement provincial de la hausse prévue des frais de scolarité de 1625$ de l’année 2012.
Sortir de la masse
En demandant à chaque étudiant d’envoyer une lettre «personnalisée» à la ministre de l’Éducation, la CADEUL innove en sortant la voix étudiante de la masse. Plus qu’une simple quantité d’enveloppes qui devront être reçues, ouvertes et traitées par les services postaux du ministère, l’envoi de lettres de voeux permet d’individualiser les voix étudiantes.
Les 1000 copies présentement en circulation doivent être renvoyées à la confédération étudiante qui s’assurera de leur remise au ministère de l’Éducation. Les étudiants peuvent aussi écrire leur propre version de voeux de Noël à la ministre de l’Éducation qui sera elle aussi remise au ministère selon Jean-François Normand, vice-président aux affaires externes de la CADEUL. Cette nouvelle campagne, pour le moins originale, marquera bien le départ en congé des Fêtes pour les étudiants luttant contre la hausse des droits de scolarité.
Rien de majeur avant les fêtes
Par ailleurs, aucune autre activité majeure n'est prévue à l'approche des Fêtes, préférant laisser les étudiants se concentrer sur leurs fin de session. Des assemblées publiques ont se sont tenues dans quelques universités, dont à l'Université Laval et à McGill, mais simplement pour informer les étudiants de la situation et des mesures qui pourraient éventuellement être prises par les mouvements étudiants au retour du congé de Noël.
Des associations, comme l'ASSÉ et la TaCEQ, ont déjà fait savoir que les votes de grève était une possibilité mais que ce sera aux associations locales de décider de leur sort.
