La Ruche et Préambule unis pour les entrepreneurs d’ici

Depuis peu, les projets d’entreprise de la grande région de Québec peuvent bénéficier d’un judicieux partenariat entre La Ruche Québec et Préambule Communication, une agence de communication lavalloise. Afin d’offrir tous les outils nécessaires en un seul endroit, cette nouvelle collaboration accompagne les promoteurs tout au long du processus de sociofinancement. 

C’est un principe fort simple, mais réfléchi, qui se cache derrière l’association entre les deux organismes à but non lucratif. Dès maintenant, lorsqu’un usager demandera des fonds grâce à la jeune plateforme interactive, c’est tout un groupe d’étudiants en communication qui veillera à déployer le concept avec lui. « Préambule offrira plus de moyens à nos membres et à leurs projets, dans la production vidéo, la gestion des médias sociaux ou les relations de presse », explique Maude Rhéaume, responsable de La Ruche.

Les “Préambuliens” ne s’arrêtent pas là. Sur chacune des demandes d’investissement, l’organisme lavallois fait gage d’une promesse et d’un certain risque. « Nos clients ne paieront la totalité des services que s’ils atteignent leurs objectifs, précise Anne Ouellet, chargée du développement des affaires chez Préambule. Nous couvrirons 20 % des frais dans le cas contraire, tellement nous sommes confiants de notre efficacité. »

Des avantages pour tous

Favorable à toutes les parties, cette récente coopération fait beaucoup jaser, particulièrement dans le monde des affaires. D’emblée, l’entente profite au site web en agrandissant son champ d’expertise et la force de son offre. « La Ruche jouit de ce lien en augmentant son potentiel de service, constate Célina Bédard, directrice générale de l’agence publicitaire fondée en 1986. Avec nous, les différentes initiatives peuvent être accompagnées dans plusieurs autres domaines que le strict financement communautaire. »

Courtoisie Préambule communication
Courtoisie : Préambule communication

Simultanément, l’équipe de Préambule retire beaucoup de ce pacte commercial. C’est que celui-ci fournit une certaine assurance à l’organisme en termes de revenus, chaque mois. « D’avoir des contrats de La Ruche nous assure une sécurité, poursuit Célina. Ça nous garantit une certaine activité, ce qui est très bon pour le climat d’entreprise. »

Enfin, même le public y tire son épingle du jeu en pouvant compter sur de telles expertises à bas prix. La beauté de la chose est que même si les services coûtent moins cher, leur puissance n’est pas pour autant diminuée, car un regroupement de professionnels examine chaque projet de l’agence. « Nos produits sont moins chers, mais passent par le conseil d’administration et sont ainsi certifiés d’un certain sceau de qualité », exprime quant à elle Anne.

Le futur des deux organismes

Très optimistes, les deux organismes voient très grand pour l’avenir. De son côté, Préambule poursuit de fortes ambitions cette année. Soutenue par plusieurs organes externes, la firme étudiante se voit prendre une place davantage importante sur le marché. À l’aube de ses 30 ans, qui seront célébrés en septembre prochain, l’agence est prête à relever de nouveaux défis. « On essaie de viser de plus en plus gros, en relation avec Cossette, une entreprise d’ici, et le Département d’information et de communication, explique la directrice. On a donc tous les moyens de rendre une excellence qualité. »

Quant à elle, La Ruche entend poursuivre sur toute une lancée. Depuis son entrée à Québec, la jeune entreprise compte déjà des statistiques surprenantes à son actif. « Pour le moment, ce sont 85 projets qui ont été financés sur 141 propositions, pour un taux de réussite de 60 %, détaille la responsable. Un total de 769 000$ amassés auprès de 6750 contributeurs citoyens. »

Dans le futur, la plateforme virtuelle continuera ses efforts de promotion sur le campus de l’Université Laval, une véritable pépinière de nouveaux projets pour tout le groupe. Une grosse vague de sensibilisation, autant pour l’outil que le concept, fera d’ailleurs partie des prochaines étapes de commercialisation. « Le concept de sociofinancement est encore méconnu, conclut Maude Rhéaume. Il y aura un devoir d’éducation à faire pour expliquer ce mouvement et ses nombreuses utilités. »

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