L’AELIÉS s’attaque à la question des ressources en santé mentale

Depuis plusieurs années, l’AELIÉS a pris pour habitude de publier des mémoires, traitant de diverses questions de la vie étudiante dans le but d’améliorer celle-ci. Par un sondage campus, l’association se penche maintenant sur les ressources en santé mentale de l’Université Laval.

La cueillette de résultats servira à créer un nouveau mémoire, qui tentera de répondre à ce que pense la population estudiantine des différentes ressources en santé mentale disponibles sur le campus.

« C’est un sondage qui inclut les premier, deuxième et troisième cycles, explique la vice-présidente aux études et à la recherche du groupe, Ariane Keck. Le but est de voir si ces ressources sont connues, utilisées et améliorables. »

Cette initiative n’est pas apparue sans raison, puisque c’est en étant à l’écoute des besoins de la communauté universitaire que l’AELIÉS a eu la volonté de se pencher sur ce sujet. « La santé mentale des étudiants est une préoccupation qui concerne la direction, poursuit-elle. Ce sont les associations de l’année passée qui avaient proposé ce thème-là pour notre prochain mémoire. »

Entre de bonnes mains

Il semble être devenu une habitude pour l’AELIÉS de se retrousser les manches pour porter assistance à ses membres. Le groupe a effectivement déjà plusieurs projets en marche qui résultent de la présentation de ces fameux mémoires.

« Pour les parents-étudiants, on est en train de présenter une politique familiale, puis on a aussi commencé à évaluer les ressources pour les étudiants étrangers en vue d’émettre des recommandations », ajoute la présidente de l’association, Milène R. E Lokrou, illustrant ainsi l’implication de son organisation dans la vie de l’Université Laval.

Une fois le sondage effectué auprès des étudiants et les résultats compilés, il y a beaucoup à attendre de la part de ce projet sur les ressources en santé mentale. « On fera des recommandations et on ira partager nos résultats avec le vice-rectorat aux études et les ressources concernées », assure Ariane.

Soirée de clôture

L’AELIÉS a aussi célébré son 50e anniversaire la semaine dernière, lors d’une soirée de clôture qui s’est déroulée en mode tapis rouge. « On devait s’attendre à une soirée inoubliable » s’est réjouit le comité exécutif, qui avait d’ores et déjà commencé à célébrer le demi-siècle de son association par plusieurs soirées thématiques dès le mois de février.

Le groupe a en effet organisé trois soirées qui sont revenues sur son histoire, retraçant toutes des époques particulières. « On a trouvé des publics différents chaque fois », lance Milène. L’association a d’abord organisé une soirée dansante typique des années 1970, puis une soirée jeux vidéo des années 80 et une soirée littérature des années 90, en association avec le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).

Or, pour cet événement de clôture, le groupe a vu les choses en grand, avec un programme riche et plein de surprises. « On espérait recevoir beaucoup de gens, détaille la présidente. On a accueilli des discours de personnes qui ont marqué l’histoire de l’association. »

Cette soirée a aussi été l’occasion de remettre trois retraites d’écriture « Thésez-vous? » ainsi qu’une douzaine de bourses « AELIÉS de la persévérance ».

Consulter le magazine