L’ÆLIÉS s’éloigne de l’AVEQ

L’ÆLIÉS ne présentera pas le choix de l’Association pour la voix étudiante au Québec (AVEQ) à ses membres lors de son référendum d’affiliation nationale le mois prochain. En cause : des irrégularités répétées observées auprès de l’AVEQ.

Au terme d’un CA extraordinaire qui s’est déroulé mercredi soir, l’association des étudiants inscrits aux cycles supérieurs a décidé de se distancer de l’AVEQ en retirant ce choix d’association de sa question référendaire. Les étudiants des 2e et 3e cycles devront désormais choisir entre l’Union étudiante du Québec (UEQ) ou l’indépendance. « Ce n’est plus un choix responsable à proposer à nos membres comme association nationale », justifie le président de l’ÆLIÉS, Stéphane Lebrun.

Alors qu’elle participait au processus de création de l’AVEQ, l’association lavalloise y a constaté certaines irrégularités. Stéphane Lebrun pointe « un manque important de professionnalisme au sein de l’organisation, autant du côté des personnes engagées que des associations étudiantes autour de la table », ainsi que des « problèmes majeurs quant à la transparence des prises de décision et de la démocratie ».

L’ÆLIÉS avait reçu le mandat de participer à la création des deux associations étudiantes nationales : l’UEQ et l’AVEQ. « On a fait le processus au complet des deux côtés, et de bonne foi. Tout a été fait de manière très transparente de notre côté. […] On a donné toutes les chances égales possibles aux deux options », commente le président de l’ÆLIÉS.

Le référendum sur l’affiliation nationale de l’ÆLIÉS se déroulera du 22 au 24 mars prochain. Les étudiants inscrits aux cycles supérieurs devront désormais répondre à cette question :

« Acceptez-vous que votre association étudiante de campus, l’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS), s’affilie à l’Union étudiante du Québec (UEQ) en tant que membre fondateur, moyennant une cotisation de 4,50 $ par étudiant, par session, indexée annuellement à l’indice des prix à la consommation (IPC), et ce, à compter de la session d’automne 2016? »

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