Photo : UEQ

L’Union étudiante du Québec (UÉQ) en 6 questions

Le Président de l’Union étudiante du Québec (UÉQ), Simon Telles, était présent jeudi 12 octobre à l’Université Laval. Son but ? Informer sur le référendum prévu en novembre sur l’adhésion de la CADEUL à ce groupe. Mais quelle est cette association ? Quel est son but ? Voici quelques éléments de réponse.

L’UÉQ, qu’est-ce que c’est ?

C’est une association étudiante nationale. On regroupe plusieurs associations de campus partout au Québec, pour mettre en avant des revendications étudiantes. Dans cette association, on a des gens de Sherbrooke, de Montréal, de Québec. Nous ce que l’on veut, c’est défendre les intérêts de la communauté étudiante.

Quel est le but d’une réunion comme celle que vous avez proposée ce jeudi soir ?

Un des défis des associations nationales est d’avoir des échanges avec les étudiants sur une base directe. Ce genre d’activité permet de voir quelles sont les préoccupations des étudiants, d’échanger avec eux. Cela nous permet après ça de mieux les représenter.

Quel a été le sujet qui vous a le plus marqué ce soir ?

L’intérêt pour le dossier des étudiants autochtones. Il a suscité beaucoup d’intérêt auprès des participants. On a beaucoup de retard sur ce dossier historiquement, donc je suis content de voir qu’effectivement, ce sujet soulève les passions et qu’il y a de plus en plus de sensibilisation à ce niveau-là.

Quelle est la mission de votre organisation ?

Notre mission est d’améliorer la condition étudiante au Québec. Cela touche les droits de scolarités afin qu’ils soient accessibles. Nous voulons aussi que les étudiants aient un milieu universitaire qui permette l’épanouissement de tout le monde, donc d’avoir un campus exempt de violences sexuelles. Également, nous voulons qu’il y ait des bourses pour financer les projets étudiants qui permettent à des regroupements de fleurir et de prospérer sur les campus. C’est vraiment une mission générale qui s’incarne de diverses façons.

En 2015, il y a eu un référendum qui avait été annulé. Comment éviter que cela se reproduise ?

Ce référendum avait été annulé à cause d’un problème technique dans la liste des étudiants qui voulaient voter. Les étudiants de l’Université Laval ont demandé à leurs associations étudiantes d’entamer un nouveau processus de consultation. C’est pour cette raison que l’on se prête au jeu cette année afin de répondre aux interrogations des étudiants dans le cadre de la réunion de ce soir. Le but est avant tout d’écouter leurs préoccupations, d’échanger avec eux. Que les gens soient favorables ou non au référendum, il faut qu’ils se questionnent par rapport à ça.

 Quels sont les projets de l’UÉQ à l’avenir ?

 Le principal projet que l’on a, c’est de faire une enquête sur la santé psychologique. Nous avons plusieurs signaux d’alarme qui nous sont lancés sur les campus, car il y a des problèmes de santé mentale très importants pour les étudiants. Ce que l’on veut faire, c’est de sortir des initiatives locales et avoir un point de vue sur l’état de la santé mentale des étudiants au Québec. Une fois que cela sera fait, on pourra dresser une liste de recommandations et avoir des changements concrets. Par exemple, des ressources, des politiques afin de protéger la santé des étudiants, bref toutes les possibilités sont sur la table.

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