Nouveauté au Gala des jeunes diplômés de l’UL: «Beaucoup plus de participants!»

C’est dans une formule revue que l’Association des diplômés de l’Université Laval (ADUL) récompensait d’anciens étudiants au parcours professionnel exceptionnel au cours du Gala des jeunes diplômés, jeudi dernier, au grand salon de l’Université Laval.

Mathieu Massé

Le premier changement apporté au Gala des jeunes diplômés est que les gens peuvent se présenter eux-mêmes au concours, alors qu’avant, ils devaient impérativement avoir recours à un présentateur. «Ça a amené un nombre beaucoup plus grand de candidatures au concours», a dit Vanessa Vachon, organisatrice de la soirée.

L’autre grosse différence est qu’on a ajouté un peu de suspense à l’événement. Plutôt que de simplement récompenser 4 récipiendaires lors de la soirée, comme c’était le cas auparavant. «Le jury a sélectionné huit lauréats pour au final, lors de la soirée, en récompenser la moitié», a continué Mme Vachon.

Huit lauréats au parcours plus qu’exceptionnel étaient présentés lors de la soirée gala organisée par l’ADUL. Quatre de ces jeunes diplômés sont repartis avec la médaille Raymond-Blais autour du cou ainsi qu’avec la bourse Marc J. Trudel d’une valeur de 500$. C’est le président du conseil d’administration de l’ADUL qui leur a remis leur prix.

Ce sont Philippe Huot, neurologue et chercheur clinicien, gradué en 2008, Stéphanie Chrétien Harvey, conceptrice de jeux vidéo chez Ubisoft, gradué en 2008, Pierre-André Dubé, pharmacien et responsable scientifique en toxicologie clinique, gradué en 2006 et Alex Morissette, contrebassiste du groupe The Lost Fingers, qui ont été récompensés.

Depuis 26 ans, l’ADUL remet la médaille Raymond-Blais aux étudiants diplômés avec un parcours qui sort des normes. L’exemple de Stéphanie Chrétien Harvey est probant. Cette jeune femme, diplômée d’architecture en 2008, a réussi à utiliser ses acquis pédagogiques dans le domaine qui est en fait sa plus grande passion : la création jeux vidéos.

Courte déception

Pour les quatre autres Lauréats, la déception n’aura pas été de trop longue durée. Tous les quatre des gens très occupé, leur parcours n’est pas moins parsemé de mille et une implications et réalisations qui ont rendu la tâche très difficile au jury.

Composé, entre autres, de Yves Bourget, PDG de la fondation de l’UL, de Denis Brière, Recteur de l’UL et de Richard Buteau, directeur du Service de placement de l’UL (SPLA), le jury devait choisir les récipiendaires en fonction du rayonnement du diplômé dans plusieurs sphères. «On parle du rayonnement dans sa profession, comme modèle pour les étudiants et rayonnement à l’international, puis les points pour chaque catégorie sont additionnés pour donner les gagnants de la bourse et de la médaille», a expliqué l’organisatrice de l’événement.

Simon Auclair, Olga Farman, François-Thomas Michaud et Julie-Anne Vien ont tout de même reçu une plaque honorifique pour souligner l’excellence de leur parcours. Ils retournent à leur vie bien remplie avec faute de médaille la gratitude de leur maison d’enseignement.

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