Sophie D'Amours, Pierre Parent-Sirois (Aeliés) et Samuel Rouette-Fiset (Cadeul) - Photo : Alice Beaubien

Planification stratégique : Des réactions positives à la CADEUL et à l’AELIÉS

La Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) et l’association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS) accueillent favorablement la planification stratégique de l’administration D’Amours.

 « Je crois que cette planification stratégique reflète bien le courage que la direction s’est donnée comme valeur de base, ce faisant elle peut se dire mission accomplie », souligne le président de l’AELIÉS Pierre Parent Sirois. De son côté, le président de la CADEUL, Samuel Rouette-Fiset salue la vision et les valeurs qui sont au centre de cette planification.

L’AELIÉS et la CADEUL souligne la démarche derrière ce plan. La vaste campagne de consultations publiques où toutes les personnes intéressées pouvaient venir communiquer leurs idées, leur vision, « c’était vraiment une démarche bottom-up », affirme Pierre Parent Sirois. Des propos partagés chez les représentants des étudiant(e)s au premier cycle : «La CADEUL souligne l’énergie déployée par l’administration de l’Université Laval afin de mettre sur papier les principes qui guideront ses actions pour les quatre prochaines années », écrit la confédération dans un communiqué.

Toutefois, chez les deux grandes associations de Laval, on veut s’assurer que l’Université respecte ses engagements. « Ce serait trop beau de crier victoire maintenant, nous serons réellement satisfaits lorsque tous les projets, actions et objectifs seront atteints » précise le président de l’AELIÉS, dans un communiqué envoyé à ses membres.

L’association des étudiant(e)s au premier cycle poursuit dans la même lignée. « Nous voyons apparaître la notion de reddition de compte, c’est une excellente initiative ! La CADEUL, dans les prochaines années se fera un devoir de s’en faire le chien de garde », spécifie Samuel Rouette-Fiset.

Des projets stimulants

Le laissez-passer universitaire (LPU), l’institutionnalisation d’une politique familiale, la valorisation de la recherche fondamentale sont tous des engagements qui ravient l’AELIÉS et la CADEUL. « La grande majorité des requêtes que nous avons formulées lors des consultations se retrouvent telles quelles dans le document final du plan stratégique 2017-2022 », souligne le président de l’AELIÉS.

À la CADEUL, l’objectif 1.1 de la planification stratégique qui vise à enrichir l’expérience étudiante et qui inclut l’implantation d’un Centre de vie étudiante (CVE) est accueilli très positivement. « Le CVE est un projet novateur d’envergure, nous sommes très heureux de voir l’administration universitaire adhérer à notre vision de ce projet », mentionne l’étudiant au baccalauréat intégré en affaires publiques et relations internationales et président de la Confédération.

Samuel Rouette-Fiset se réjouit de voir la santé psychologique, la prévention des violences à caractère sexuel et la diversité culturelle, au centre de cette planification.

Sur sa page Facebook, l’association des parents-étudiants de l’Université Laval (Apétul) a souligné favorablement l’annonce des résidences étudiantes inclusives pour les familles. « On a hâte de voir les prochains pas concrets dans les mesures de la politique familiale en création », ajoute l’association qui milite pour la création d’une telle politique.

Partenariat privé

À la CADEUL, on demeure néanmoins sur les gardes face à la hausse des partenariats privés que semblent favoriser ce plan stratégique. « C’est un des éléments qu’on va surveiller dans les prochaines années parce que ça ressort beaucoup dans le plan. Si l’Université devient trop dépendante du financement privé, il y a quelques choses qui ne marche pas », assure Samuel Rouette-Fiset, lors d’une entrevue.

« La marchandisation de l’éducation » est le seul « bémol » du document dévoilé la semaine dernière. « Il est impératif pour l’Université d’être en phase avec son époque et son milieu, mais il serait inacceptable qu’elle déroge de sa mission », nuance Samuel Rouette-Fiset.

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