Projet Chlorophylle : Embellir le campus par la verdure

Fondé en 2004 par l’initiative d’étudiants en biologie en collaboration avec l’Association des étudiants en science et génie de l’Université Laval (AESGUL), le Projet Chlorophylle a un principal but : l’embellissement du campus, grâce à l’installation d’ilots de verdure dans certains pavillons.

L’organisme à but non-lucratif ne s’arrête toutefois pas à cet objectif. Il souhaite également sensibiliser le public à l’utilité du rôle des plantes ainsi qu’à l’importance du développement durable en milieu universitaire.

Déjà présents dans les pavillons Alexandre-Vachon, Adrien-Pouliot et Charles-De Koninck, des îlots de plantes et de verdures profiteront bientôt d’une véritable cure de jeunesse. Pour souligner en grand son 12e anniversaire, le groupe se donne comme mandat de se refaire une beauté et de restaurer ses nombreuses installations déjà présentes sur le campus.

S’éloignant du simple cadre esthétique des bâtiments de l’UL, le Projet Chlorophylle s’engage à informer le public estudiantin quant aux enjeux environnementaux. Voilà d’ailleurs pourquoi l’équipe d’une vingtaine de membres cultive ses propres plantes en plus de les reproduire en utilisant des matériaux renouvelables.

Un système d’arrosage automatique aux serres serait à prévoir, puisque « la majorité de l’argent amassé sert à rémunérer les jardiniers d’été qui arrosent les plantes », précise le président de l’organisme Pierre-Luc Grondin. Une nouvelle enceinte de bouturage, ainsi qu’une plantation de plantes indigènes québécoises, telles que des plantes grimpantes et carnivores, viendront aussi s’ajouter prochainement aux installations en place.

Un rôle éducatif

Grâce à un financement provenant essentiellement de la vente de ses produits et d’un partenariat judicieux avec le CADEUL, le Projet Chlorophylle a aussi comme future mission de restaurer les serres lavalloises déjà existantes. Actuellement, plusieurs d’entre elles auraient des fuites dans les toits, selon la trésorière de l’organisme Camille Lavoie. Un système d’arrosage automatique, une enceinte de bouturage et la plantation de plantes indigènes québécoises, grimpantes ou carnivores, font partie des plans à moyen terme.

Le projet étudiant ne s’arrête pas là et voit plus loin en offrant des ateliers en développement durable dans les écoles primaires. « On aborde les déplacements à vélo et la réduction des émissions de carbone par exemple », indique le président de l’organisme Pierre-Luc Grondin. Celui-ci rappelle que son comité offre aux jeunes de petits conseils de jardinage et de biologie végétale, qui leur seront utiles dans la vie de tous les jours.

Selon lui, force est d’admettre que les plantes n’ont pas qu’un simple rôle esthétique dans nos vies. Elles possèdent plutôt un rôle majeur dans la qualité de l’air et « même sur la qualité de vie ». Leurs utilités quotidiennes sont nombreuses, que ce soit en cuisine avec des fruits, des épices et tout ce qui touche aux plantes comestibles, mais aussi en médecine avec des plantes aux effets bénéfiques sur la santé.

L’initiative étudiante devrait afficher « de petites fiches informatives sur le rôle, l’utilité et l’entretien des plantes », rappelle le président, dans le but de donner quelques conseils d’horticultures aux étudiants curieux sur le campus.

Faire partie du mouvement

Le site Internet du groupe offre à quiconque désirant parfaire ses connaissances en horticultures de consulter ses courtes chroniques interactives. Celles-ci traitent d’environnement, de jardinage et des techniques de gestion associées.

Le Projet Chlorophylle invite tous les étudiants soucieux de leur environnement scolaire à se joindre à son équipe, qui est ouverte à toutes les disciplines, exprime le président. Ce dernier estime que l’ambiance y est « très informelle et ouverte ».

La communauté artistique est elle aussi la bienvenue, le groupe se faisant une fierté de proposer des bacs assemblés et décorés par des artisans de la région. L’organisme a tenu une vente de plantes le 6 décembre, dans le cadre du Marché de Noël responsable à l’atrium du pavillon Charles-De Koninck, pour célébrer le temps des fêtes.

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