Photo : AQPS - Association Québécoise de la Prévention du Suicide

Promouvoir l’aide psychologique à l’UL

Cette semaine marque la tenue annuelle de la Semaine de prévention du suicide à l’Université Laval, présentée par le Centre d’aide aux étudiants. Visant l’ensemble de la population étudiante, ce projet proposera cette année encore des activités et ateliers tous orientés vers la lutte contre l’une des principales causes de décès prématuré au Québec : le suicide.

Pour traiter de l’ampleur de l’entreprise, Impact Campus s’est entretenu cette semaine avec Vincent Bellemare, étudiant au doctorat en psychologie qui représente les étudiants aux cycles supérieurs au sein du comité de prévention du suicide à l’Université Laval. En effet, celui-ci regroupe des intervenants de différents milieux, autant professionnel qu’étudiant, et se rencontre périodiquement pendant l’année, notamment pour organiser la Semaine de prévention du suicide et promouvoir le réseau.

Ainsi, la Semaine s’ouvre ce mardi avec sa troisième édition annuelle de l’activité « Un câlin qui fait du bien », de 11h30 à 13h30, partout sur le campus. L’organisation a d’ailleurs profité du succès antérieur de l’initiative pour accroître ses effectifs. Les étudiants profitent ainsi, tout au long de la semaine, de la présence des mascottes des différents départements parmi les bénévoles qui offrent leur réconfort à bras ouverts à qui le veut bien. Cet ajout permettra de faciliter l’aisance des étudiants à partager une accolade avec un collègue sur le campus, reconnait Vincent Bellemare. Celui-ci en profite d’ailleurs pour souligner la grande participation des associations étudiantes, qui semble s’accentuer d’année en année.

Ateliers de prévention du suicide

Par la suite, encore une fois cette année, la Semaine de prévention du suicide sera ponctuée de plusieurs ateliers adressés à la fois aux étudiants en détresse, tout comme au reste de la population, qui sera peut-être un jour appelée à réagir en cas de crise d’un proche. Ceux-ci seront tous offerts gratuitement sur le campus et ne nécessitent aucune inscription préalable.

Les objectifs généraux des ateliers sont « d’enseigner comment assister une personne en détresse, démystifier, reconnaitre, savoir quoi faire et identifier les ressources d’aide » précise le bénévole. On cherche entre autres aussi à faire la promotion des ressources présentes sur le campus comme à l’extérieur.

Une conférence-témoignage sera aussi offerte le mercredi 7 février prochain au local 1252 du pavillon Charles-De-Koninck par Erick Lagacé, un survivant d’une tentative de suicide en 2016. Spécialiste en arts martiaux et en danse urbaine, M. Lagacé offre désormais son point de vue unique et ses conseils par rapport à la lutte contre le suicide.

Le reste des renseignements à l’égard des ateliers se retrouve sur le site internet du Centre d’aide aux étudiants de l’Université Laval, signale le candidat au doctorat.

Les ressources

À l’Université Laval, on compte d’abord parmi les outils mis à la portée des étudiants tel le Centre d’aide aux étudiants (CAE), qui en plus de répondre aux besoins des étudiants en situation de handicap et d’offrir un service d’orientation, est doté d’un service d’aide psychologique pour ceux-ci. Ensuite, on compte le service de consultation de l’École de psychologie (SEP), au sein duquel œuvrent des psychologues et des étudiants au doctorat en psychologie. Finalement, l’Université bénéficie aussi d’une clinique médicale, qui peut se révéler comme étant une bonne ressource en cas de crise.

Vincent Bellemare rappelle finalement que la population étudiante et non étudiante de Québec peut contacter le Centre de prévention du suicide de Québec (CPSQ) à toute heure du jour et de la nuit sur leur ligne téléphonique au 1-866-APPELLE, afin d’obtenir de l’aide pour elle-même ou une personne soupçonnée d’être à risque de passer à l’acte. Il rappelle que les proches n’ont aucune obligation de prendre sur leurs épaules le fardeau de la crise suicidaire d’autrui, c’est pourquoi les intervenants du CPSQ peuvent se charger de contacter eux-mêmes la personne concernée si la situation l’exige.

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