Pour combler son manque à gagner de 4,7 millions de dollars et boucler son budget 2012-2013, l’Université Laval pourrait compter sur des sources de revenu auxiliaires, tel que le suggéraient la CRÉPUQ et le gouvernement libéral lors de l’élaboration de son plan budgétaire en 2010.

Que fera l’Université Laval ?

Pour combler son manque à gagner de 4,7 millions de dollars et boucler son budget 2012-2013, l’Université Laval pourrait compter sur des sources de revenu auxiliaires, tel que le suggéraient la CRÉPUQ et le gouvernement libéral lors de l’élaboration de son plan budgétaire en 2010.

La Conférence des recteurs et principaux des univer- sités du Québec (CRÉPUQ) plaide depuis plusieurs années un sous-financement de 620 millions de dollars des insti- tutions qu’elle représente. En ce sens, elle encourage les uni- versités à trouver elles-mêmes des sources de revenu sur leurs campus.

Ces revenus supplémentaires varient selon les établissements,nedoiventpasprovenir des sphères publiques et n’in- cluent pas les dons ou les legs. Selon le plan budgétaire établi avec le ministère des Finances en 2010, la part des autres sources de revenus devait at- teindre 16,3% d’ici 2016-2017, suivant une croissance de base de 1,7 % et une majoration de 1 % par année. À terme, les autres revenus devaient augmenter de 101 millions de dollars en cinq ans, dont 36 millions doivent être le fruit des efforts des universités ( le 1% ). La CRÉPUQ et le gouverne- ment, libéral à l’époque, dans ce même plan budgétaire, encourageaient donc les universités

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