De la rue aux chantiers

Après le printemps érable, la poussière n’était pas encore totalement retombée dans les rues de la province que le gouvernement du Parti Québécois annonçait la tenue d’un sommet de l’éducation et la création d’une série de chantiers. Le temps est venu de faire le point sur ces différents chantiers.Nous avons donc rencontré Paul-Antoine Cardin, secrétaire général de la TACEQ, l’association nationale représentant les étudiants de Laval auprès du gouvernement. Il nous a détaillé l’avancement des différents chantiers. Les chantiers sont l’aide financière aux étudiants (AFE), la politique de financement, la loi-cadre sur les universités et le conseil national des universités (CNU).

L’aide financière aux étudiants

Le dossier de l’aide financière aux étudiants s’est rapidement réglé. « Ça a été très rapide, il y a eu un rapport très rapidement, c’était assez intense les travaux », nous a affirmé M. Cardin. Les recommandations dans le cadre de ce chantier sont déjà appliquées.

Politique de financement

Le chantier de la politique de financement des universités a eu un déroulement bien différent. Le ministère a opté pour un appel de mémoires. À l’Université Laval, à la fois l’université, la CADEUL et l’AELIÉS ont déposé des mémoires. « Il y a beaucoup de réflexion à faire là-dessus, on espère que le gouvernement va prendre son temps », a rajouté M. Cardin. Le dépôt d’un rapport sur cette question se fera en juin 2014.

Conseil national des universités

Dans le cas du conseil national des universités, le dossier débouchera rapidement avec une loi prévue dès cet automne. Certains éléments sont toutefois toujours sur la table, tels que la composition du conseil. En effet, le rapport prévoie la création d’un conseil comportant un seul membre étudiant, obligatoirement aux cycles supérieurs.  « Nous ce qu’on va dire, c’est au moins d’enlever le critère cycle supérieur, peut-être que deux étudiants [ce] serait préférable », a rajouté M. Cardin.

 

Les différents chantiers sont donc grandement avancés. Ils ont déjà eu des impacts concrets sur la manière dont l’éducation supérieure est gérée.

Consulter le magazine