Le SEUL prolonge la grève jusqu’au 1er mars

Le Syndicat des employés et employées de l’Université Laval (SEUL) vient de prendre la décision de prolonger ses activités de piquetage jusqu’au 1er mars. Celles-ci devaient initialement s’achever aujourd’hui.

Cette décision résulte, selon le leader syndical Eric-Jan Zubrzycki, de deux constats qu’a fait son syndicat.

« D’abord, il y a le fait que nos membres nous disent que quand ils reviennent au travail après trois jours, ils sont obligés d’essayer de reprendre le travail, ce qui donne du temps supplémentaire, lance-t-il. En bref, le patronat essaie d’annuler les effets de la grève. »

Deuxième raison, poursuit le porte-parole du SEUL : des communications sans développements auraient eu lieu récemment entre les deux parties. « M. Bauce a maintenu toutes ses positions, note M. Zubrzycki. C’est à partir de ce moment que nous avons décidé de prolonger la grève. »

Concernant les demandes d’admission

L’Université Laval a récemment publié un avis concernant les complications que pourraient rencontrer les futurs admis.

« Pour des motifs hors de notre contrôle, nous ne pouvons assurer notre prestation de service habituelle, peut-on lire sur le site web. Cependant, nous mettons tout en oeuvre afin d’assurer la continuité des services quant au traitement des demandes d’admission et des documents en appui au dossier de candidature. »

L’institution d’enseignement suggère donc de privilégier la demande d’admission en ligne et de prévoir certains délais de traitement.

Risques financiers

À ce sujet, le SEUL indique que d’importants risques financiers s’imposent pour l’UL. « Chaque étudiant admis génère une subvention de près de 10 000$/an. C’est donc dire que pour chaque étudiant qui ne s’inscrit pas, la perte est de 30 000$ pour la cohorte de 3 ans qui mène à l’obtention d’un baccalauréat », peut-on lire dans un communiqué.

Typiquement, selon Eric-Jan Zubrzycki, un conflit de travail en milieu universitaire amène une baisse d’admission de 10%, en moyenne. Sur le campus, cela signifierait une perte de l’ordre de 100 millions$ en trois ans.

Consulter le magazine