Un pipeline sur les terres de TON université? Éric Beauce dit non

C’est un soulagement pour plusieurs, une défaite pour d’autres, l’Université Laval refuse finalement la présence du pipeline Énergie Est de TransCanada sur son territoire. L’automne 2013 semble être propice à la discussion sur les Oléoducs et il était donc peu probable que l’Université Laval échappe au débat.

Un pipeline sur le Grand axe?

Dans une lettre adressée aux dirigeants de TransCanada, le vice-recteur Exécutif de l’Université Laval Éric Beauce a annoncé que le tracé du pipeline de la compagnie ne pouvait pas inclure les territoires appartenant à l’Université Laval. Le tracé qui avait été suggéré par TransCanada n’incluait pas le grand axe, soyez rassurés, mais bien la ferme expérimentale de Saint-Augustin de Desmaures qui appartient bel et bien à l’Université Laval. C’est bien loin certes d’avoir à faire le limbo quand on veut aller luncher avec ses amis qui étudient l’autre bord du grand axe mais la présence d’un pipeline va toujours faire jaser, peu importe à quel point il est proche.

Univert Laval et la lutte contre les oléoducs.

Depuis l’annonce de la nouvelle au milieu octobre, l’association Univert Laval, qui fait la promotion de choix écologiques et durables pour le campus n’a définitivement pas chômé en matière de lutte contre l’oléoduc d’énergie Est. En plus du lancement d’une pétition assez populaire et d’une invitation à « Mass-mail » vice-recteur, le groupe a notamment organisé une conférence qui a attiré plusieurs gros noms comme Steven Guilbault et Kim Cornelissen. Pour les membres d’Univert Laval, l’annonce du refus de l’université doit représenter une victoire assez importante.

« Un danger pour les travaux de recherche de l’université »

En déclarant la venue de l’oléoduc comme étant non seulement non souhaitée mais aussi nuisible aux travaux de recherche, la direction a sans contredit fait des mécontents chez TransCanada. Si les dirigeants de la compagnie pétrolière ont reçu une douche froide de la plume d’Éric Beauce, ils ne semblaient pas trop s’en faire en réponse à la lettre du Vice-Recteur. Prétextant que « plusieurs autres tracés étaient à l’étude » et que « St-Augustin n’était qu’une option parmi d’autres ».

Sauvetage d’image à part, avec les manifestations pour contrer les oléoducs qui ont lieu un peu partout et les nombreux refus de citoyens et d’organisations de le faire passer ailleurs, la compagnie TransCanada semble avoir du mal à vendre l’oléoduc aux Québécois. On a beau prêcher pour l’économie, il semble que les gens ont du mal à se faire vendre un projet si gros, dans leur cour arrière

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