Vers un nouvel exécutif de la CADEUL

Le nouvel exécutif de la CADEUL sera élu le 24 mars, à quelques semaines de la fin de la session. La présidente sortante de l’association en 2016-2017, Vanessa Parent, tourne donc la page sur un mandat chargé, laissant toutefois un legs important sur certains projets.

« Je laisse une CADEUL en santé et solide, affirme-t-elle. Je suis vraiment contente de mon année, c’est une expérience majeure dans une vie qui donne l’occasion de s’impliquer et surtout de redonner. »

Confiante que ses successeurs poursuivront dans la même veine, la jeune femme de 25 ans estime que l’objectif principal de son groupe, de se rapprocher des membres individuels, a été très bien atteint cette année. « C’était d’être plus présent sur le campus, et je pense que c’est vraiment ce qu’on a fait à travers plusieurs dossiers. »

Pour illustrer son point de vue, elle mentionne par exemple l’ouverture du Cercle universitaire, ce nouveau restaurant situé au quatrième étage du pavillon Alphonse-Desjardins, la nouvelle application mobile, le renouvellement du Show de la Rentrée ou encore le référendum du Centre de la vie étudiante (CVE).

Ce récent projet devra d’ailleurs être mis en place et concrétisé auprès du rectorat lors du prochain mandat, indique Vanessa. Elle note en ce sens que son rôle sera essentiel dans la transition d’une cohorte à l’autre. « Je dois m’assurer que tous ceux qui entrent en poste ont tous les outils nécessaires pour se sentir a l’aise et se développer », lance-t-elle.

Former la relève

Jusqu’à la fin avril, après l’élection des nouvelles têtes dirigeantes de l’association, un mois de transition sera nécessaire pour que les responsables sortants transmettent leurs connaissances aux nouveaux venus.

« C’est surtout de les amener avec nous dans les différentes rencontres avec l’administration et à l’extérieur du campus, raconte la présidente. Leur faire rencontrer les différents interlocuteurs et présenter l’état des projets avec eux. C’est chaque personne avec chaque poste. »

L’expérience derrière l’implication au sein de la CADEUL amène à apprendre sur soi, selon Vanessa. Celle-ci estime que, malgré la forte pression, il faut savoir s’arrêter et profiter de la situation unique. « Tu te ramasses soudainement avec une très grosse charge. On a vraiment le devoir de faire réussir toute l’équipe, dit-elle. Ça pousse à se dépasser, à découvrir des nouveaux défis, des nouvelles forces, mais aussi à mieux évaluer tes faiblesses.  »

« On vit ce que c’est une expérience en gestion d’équipe, en gestion de services, en représentation, ajoute-t-elle. Il y a tout un aspect reddition aussi, d’avoir ce sentiment d’être redevable envers sa communauté et les gens pour qui on travaille. C’est super large. »

Plus de place à Québec

Sur le campus, la place de la confédération des associations est déjà très bien ancrée, poursuit-elle, soulignant que le dialogue avec les étudiants lors des kiosques de la rentrée lui a fait réaliser que la communauté connaissait bien la CADEUL. Elle croit toutefois que son influence pourrait grandir à l’extérieur des terrains de l’université.

« Je pense que c’est quelque chose qui peut être fait que de prendre un peu plus de place dans la ville, en tant qu’acteur et intervenant. Ce serait bien que ce soit développé, mais ça va dépendre de chaque exécutif. »

Plus largement, Vanessa parle de consolider les acquis et de porter attention au développement raisonnable et responsable sur un campus aux particularités bien distinctes, spécifiquement sur le plan du CVE.


Le 5 avril prochain, tous les yeux de la communauté seront tournés vers le débat des candidats au rectorat qui se déroulera dans l’Atrium du pavillon Alphonse-Desjardins. Les thèmes abordés seront la gouvernance et la personnalité, la vie de campus, les services aux étudiants, le financement de l’enseignement supérieur et une catégorie « Autres », au cours de laquelle tous et chacun seront invités à poser leurs questions à Michel Gendron, Sophie D’Amours et Éric Bauce.

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