Troisième édition du FTUL : Travailler dans la continuité

Le Festival de théâtre de l’Université Laval (FTUL) en est à sa troisième édition. Après deux ans avec Émile Beauchemin comme coordonnateur, il fait peau neuve avec, pour le remplacer, un duo de coordonnatrices motivées, Aube Forest-Dion et Rosie Belley. Impact Campus les a rencontrées pour connaître leur vision du festival et leurs objectifs.

Avec la nouvelle équipe de coordination, doit-on s’attendre à beaucoup de changements pour la troisième édition du FTUL?

Aube : Au contraire, le festival, cette année, s’installe dans quelque chose qu’il a déjà proposé. On veut que ce soit l’évènement qu’on a vu l’année passée et que, après cette édition-ci, les gens s’attendent à revoir le festival avec autant d’ampleur, d’excitation qu’il y en a eu l’année passée. Il y aura de nouvelles choses, mais qui ne sont pas dans une lignée complètement out de ce qu’on a déjà vu.

Rosie : C’est vraiment un travail de continuité qu’on amorce. Émile reste quand même un mentor incontournable. On y a recours assez régulièrement pour de l’appui, des conseils, des bilans de partenariats ou autres. L’an passé c’était un succès, cette année on construit sur les bases de ce succès-là. La barre est haute. Ce festival-là n’est pas juste là pour trois ans. On est vraiment dans une optique où on se trouve des outils pour la pérennité.

Quels sont les points sur lesquels vous comptez plus particulièrement vous pencher?

Rosie : Ce qu’on a travaillé depuis le début de la rentrée, principalement, c’est la précision et la définition de la mission. L’année passée, on avait déjà resserré beaucoup nos objectifs, notre intention avec le festival. Maintenant, non seulement on sait ce qu’on veut mettre de l’avant, mais on précise comment on va le faire. On veut affirmer encore davantage notre volet universitaire, donc interpeller les autres programmes en théâtre.

En fait, nous, on s’intéresse à l’émergence, donc aux gens qui sont finissants, ou presque, qui ont une belle idée à tester et qui ont envie d’avoir un espace pour échanger sur leur création, sur leur démarche artistique. Le FTUL peut être une plateforme oui, pour les gens qui ont moins d’expérience, mais aussi pour ceux déjà établis qui désirent explorer autre chose. Si c’est un premier projet ou un premier test, le FTUL est là pour ça aussi. Des premières.

À quoi ressemblera le festival de cette année?

Rosie : Il y a quatre volets : le volet diffusion de projets, étudiants et professionnels, le volet formation, où on offre des ateliers, des classes de maître, pour compléter la formation des étudiants ou des professionnels et le volet réflexion qui inclut des conférences et des tables rondes où on va discuter des enjeux et débattre.

Le quatrième volet, c’est créer la rencontre. Entre la relève elle-même, qu’elle se connaisse, entre les écoles d’art, parce que c’est de plus en plus multi, entre les formations au Québec. On donne vraiment toute la place aux artistes émergents et on invite des artistes de renom, des artistes établis, dans l’optique de transmission de connaissances, de partage d’expérience.

Un appel de projets est en cours en ce moment. Quels sont les critères de sélection?

Aube : Les dépôts de projets se font jusqu’au 4 novembre, osez déposer. Le critère de base c’est de faire partie de l’émergence, de la relève, et d’avoir un caractère théâtral à la présentation. Ça n’a pas besoin d’être que du théâtre. Si jamais vous hésitez, vous pouvez nous écrire à info@ftulaval.ca ou sur notre page Facebook.

La troisième édition du Festival de théâtre de l’Université Laval se tiendra du 10 au 18 mars 2017.

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