Jamais deux sans 3 gars su’l sofa

Les hommes de 3 gars su’l sofa ont presque fait le tour des pays francophones avec leur album, autant en Europe qu’au Canada. Ils reviennent d’ailleurs d’un court séjour en Colombie-
Britannique.

Occupés dans toutes ces tournées, ils ont quand même beaucoup évolué et savent déjà à quoi pourrait ressembler leur prochain album. «On avait un peu de retenue pour le premier [album] officiel. On n’était pas d’accord avec toutes les chansons, l’arrangement s’est fait vite, c’était poussé», avance Guillaume Meloche.

Ce sera différent pour le prochain opus, qui devrait être sur les tablettes au printemps 2009. Les garçons prennent leur temps, «savent où ils s’en vont et se gâtent», confient-ils. Le groupe se donne une liberté totale de création, compose tranquillement et continuera à composer et à expérimenter jusqu’au dead line final du nouvel album.

Sans poésie?
Certains critiques mentionnaient que leurs chansons étaient dénuées de toute poésie et très quotidiennes. 3 gars su’l sofa se justifie avec le deuxième degré, caché derrière ces paroles. «Nos paroles sont bien concrètes, même si souvent c’est de la métaphore […]. On apporte nos idées plus que le propos comme tel», avancent-ils. Si leur musique rallie si aisément, c’est justement qu’elle touche tout le monde par son aspect «quotidien», sans prétention. Du «folk content», comme ils se plaisent à dire, pour définir leur musique.

Une place à l’ADISQ
Reste qu’il ont tout de même mis la main sur une nomination dans la catégorie groupe de l’année au dernier gala de l’ADISQ, Félix qui leur a échappé au profit de Karkwa. Pas du tout déçus de ne pas avoir gagné, ils confient même qu’ils «écoutent pas mal plus le disque de Karkwa que le leur». Pour eux, c’est «écœurant» d’avoir été nommés, ils ne s’attendaient pas à gagner et trouvent intéressant de voir à quel genre de compétition ils avaient affaire.

On se rappelle que 3 gars su’l sofa s’est fait connaître du grand public après avoir participé à l’émission Les pourris de talent, en 2004, qui leur a littéralement «donné un deuxième souffle». Ils ont pour ainsi dire recommencé à neuf: nouvelle ville (de Jonquière à Montréal), nouveau réalisateur (Claude Champagne, ayant travaillé avec Paul Piché et Jean Leloup) et nouvel album (Des cobras, des tarentules).
 

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