Nostalgie quétaine

Les boys ont maturé, mais n’ont pas changé : ils se complaisent dans l’étiquette de personnalité qui leur est collée depuis leurs débuts, ils interprètent des chorégraphies justes et bien rôdées et imposent leur pop-romantico-bonbon-pleine-d’espoir avec ferveur et passion. Reste qu’un mot un tantinet péjoratif s’impose en tête à la sortie du concert : quétaine. Quétaine les couchers de soleil sur écrans géants. Quétaine les étoiles sur la toile de fond. Quétaine les costumes stéréotypés des quatre garçons, tantôt bad boys, tantôt gentlemen. Quétaine les Backstreet Boys? Oui. Mais c’est ce qui fait qu’on les aime… non?

«Backstreets Back», «Incomplete», «Trouble is», «Treat me right», un medley réunissant les premiers succès des Backstreet Boys. On aura eu droit autant aux classiques qu’aux nouveautés lors de cette soirée. Le tout dans une mise en scène très épurée, principalement axée sur la gestuelle des quatre vedettes. Peu de décors ou d’accessoires sont utilisés, le seul élément marquant étant le ring de boxe au sein duquel apparaissent les Backstreet Boys au tout début du concert, en entamant «Larger than life».

La première partie était assurée par la Torontoise Divine Brown et ses trois danseurs offrant une pop dance, accrocheuse. Elle a su performer devant un public réceptif, certes, mais qui ne s’était définitivement pas déplacé pour elle.

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