Un duo jazz coloré

 

Julie Vandal et Frank Gilbert, tous deux étudiants à leur dernière année de

baccalauréat en musique à l’Université Laval, seront sur scène le jeudi

11 septembre, à 19h, au Déluré, dans le cadre de la deuxième édition du

Festival de Jazz de Québec.

Photo: FRançois-Xavier Boulanger-Nadeau

Comme pour bien des musiciens, la musique a presque toujours fait partie de leur vie. La chanson est la seule passion de Julie depuis l’enfance. Pour Frank, c’est un professeur au secondaire qui l’a inspiré à jouer de la musique. Aujourd’hui, ils amorcent tous deux leur dernière année de baccalauréat en musique à l’Université Laval, Julie en chant et Frank, en guitare jazz. Le professionnalisme de leurs enseignants et l’ambiance décontractée qui règne sur le campus sont les éléments qu’ils préfèrent de l’Université Laval et qui les poussent à s’accomplir et à persévérer.

 

Ce n’est qu’en mai dernier qu’ils se sont connus, peu avant le concours Relève Jazz. «C’est un accident qu’on ait fait le concours ensemble», confie Frank. «Julie jouait avec un pianiste, un de mes amis, mais lui est parti jouer sur un bateau tout l’été alors c’est moi qui ai récupéré le concours», explique-t-il.

Ils aiment jouer du jazz mais ne s’y dédient pas de façon exclusive. C’est dans la variété qu’ils trouvent tout le plaisir de la musique. «On essaie d’improviser des chansons un peu plus populaires, pas nécessairement toutes jazz, et on les adapte», commente Julie. Ils ont donc repris la très populaire chanson «Summertime» et inséré dans leur arrangement des chansons de Michael Jackson tel que «Beat it», «Billy Jean» et «Thriller». Ils ont aussi transposé à la guitare une balade en portugais habituellement jouée au piano et y ont ajouté une introduction de style flamenco. «À chaque chanson, on tente de trouver des couleurs comme ça, ajoute Frank. C’est plus gratifiant de jouer quelque chose différemment que de le jouer comme les cinq cents fois que ça été joué avant!»

Leur goût pour l’innovation transparaît aussi dans leur attirance envers l’improvisation. La chanteuse s’harmonise bien avec le guitariste, dont l’une des forces est la polyvalence. «Dans une soirée où on improvise, on peut se permettre de se faire des surprises», observe Frank.

Quelles surprises nous réservent le jeune duo pour leur prochain spectacle, qui aura lieu sur la scène Relève Jazz du Festival de Jazz de Québec? Qui sait, peut-être une petite chanson de Sting? Bienvenue aux curieux, le jeudi 11 septembre, à 19h, au Déluré.

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