Back To the 80’s

Cheveux longs, cuirette et peaux de serpents, l’Impérial s’est permis une virée dans la DeLorean du docteur Emmett Brown pour retourner directement dans les eighties, samedi soir.

À l’occasion de ce dixième anniversaire, le public autant que le band étaient réunis dans une ambiance totalement enflammée. Rock Pichett (Marc de Chantal) et Nikki Star (Véronique Roy) au chant, Jack Hackett (Jean-Benoit Lemire) aux claviers, Randy Rebel (Marc-Antoine Delarosbil) à la batterie, Shun Young (François-Olivier Doyon) à la basse et Joe Jones (Martin Roberge) à la guitare, accompagnés d’énergiques danseuses, ont soutenu une performance endiablée et maîtrisée au quart de tour.

«C’est le meilleur show des Karma. Tout le monde était à son meilleur!» a lancé Jean-Benoit Lemire, heureux, après la prestation.

Depuis sa création en 2001, le groupe hommage offre encore une performance qui ne s’essouffle pas. La foule a soutenu la fougue des artistes qui ont su tenir la barre haute pendant plus de trois heures grâce à un répertoire diversifié, divertissant et surtout interprété avec passion.

Sans trop déroger de la formule habituelle (les medleys bien rôdés), les Karma se sont tout de même permis quelques suppléments durant cette soirée qui s’est terminée aux petites heures. En effet, ils ont ajouté à leur créneau déjà bien rempli, une dose de hits francophones, de Mylène Farmer aux Rita Mitsouko, qui en a ravi plus d’un.

Le produit Karma a cependant été victime de sa propre formule calculée en interprétant à deux reprises durant le spectacle «Hungry Like the Wolf» de Duran Duran. Les séquences sont difficilement muables. Une modification et tout aurait été à refaire : vidéos, arrangements, chorégraphies.

Mis à part ce bémol, la foule a pu s’en donner à cœur joie en revivant cette époque éclatée, marquée à la fois par son excentrisme et son extravagance.

Crédit : Courtoisie Anik Vachon : La formation des Karma Kameleons. Au centre, Gill Poitras, fondateur du groupe, de retour sur scène le temps d’une soirée, sous son vieux pseudonyme de Gordon Graham.

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