Kathryne Lamontagne : Des arts au judiciaire

Kathryne Lamontagne, journaliste pour le Journal de Québec, a été chef de pupitre en arts et culture à Impact Campus pour l’année scolaire 2008-2009. Cette dernière a d’abord travaillé comme directrice aux arts et spectacles à CHYZ, avant de migrer vers le journal. Retour sur cette expérience qui lui a beaucoup apporté.

À son retour d’une session d’études en Belgique, à l’hiver 2008, il ne restait qu’une année au baccalauréat en communication de Kathryn Lamontagne et elle souhaitait s’investir à 100% à l’université. Son ancien poste à CHYZ étant maintenant occupé, elle espérait se trouver un emploi aussi motivant.

C’est alors qu’un poste de chef de pupitre en art s’est affiché à Impact Campus. Elle a sauté sur l’occasion. Et elle est loin de le regretter. « C’est de loin mes deux plus belles années. Peut-être parce que c’était teinté d’une certaine naïveté encore, mais c’était vraiment des années magnifiques », assure-t-elle.

Le sourire aux lèvres, elle se remémore la fierté de l’équipe après chacune des publications ainsi que l’énergie et la motivation de chacun de ses membres. La journaliste se souvient de son étonnement et de sa joie de réussir à obtenir des entrevues avec des artistes connus. « J’ai toujours eu l’impression d’avoir eu des belles entrevues en profondeur avec des artistes, qui me donnaient de leur temps. C’était bien secondaire pour eux que je travaille juste pour le média étudiant de l’Université Laval », raconte-t-elle.

Selon Kathryne, le fait de travailler à Impact Campus lui a ouvert de nombreuses portes. « Quand ça a été le temps de passer des entrevues pour des médias importants, je n’avais pas juste un bac sur mon CV, j’avais quand même deux années où j’ai été rémunérée pour travailler en tant que journaliste. En plus, je dirigeais une équipe. Donc c’est sûr que ça a donné des assises très, très fortes. »

Ainsi, lorsqu’elle est invitée à présenter des conférences pour parler de son métier, elle n’hésite pas à encourager les aspirants journalistes à s’impliquer dans leurs médias étudiants, une expérience pour laquelle elle n’a « que des bons mots ». Elle conserve d’ailleurs un cahier qui avait été remis à l’équipe regroupant tous les journaux publiés durant son année à la tête de la section des arts.

De nouvelles passions

Alors que dans ces années universitaires, Kathryne était certaine de faire dans le culturel toute sa vie, elle s’est bien vite découvert d’autres passions. Lorsqu’elle a été engagée au Journal de Québec en 2009, ce n’était pas aux arts et spectacles qu’ils avaient besoin d’elle, mais au général, puis au judiciaire.

« Il a fallu que je m’adapte à l’actualité. Et, étrangement, j’ai vraiment découvert une passion pour ça », raconte-t-elle. La journaliste a d’ailleurs fait paraître en 2014 un livre portant sur un procès qu’elle a longuement couvert : Le dernier procès – L’affaire Jacques Delisle.

Kathryne a également été chargée de cours pour Collecte de l’information du département des communications de l’Université Laval à l’automne 2015 et 2016. Depuis le 12 janvier, elle voyage avec son amoureux à travers l’Asie afin de fêter leurs 30 ans. Elle estime qu’un projet pourrait naître de cette aventure.

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