James Bond s’invite à l’Orchestre symphonique de Québec

Les 8 et 9 octobre derniers s’est tenu au Grand Théâtre de Québec le concert musical James Bond. Véritable synthèse des plus grands morceaux de la saga cinématographique, le concert coïncide avec la sortie dans les salles de No Time to Die, vingt-cinquième itération de la saga. C’est dans une atmosphère électrique que l’Orchestre symphonique de Québec, en tandem avec le groupe rock Jeans’n Classics, a présenté au public les plus grands classiques musicaux de l’agent 007 : inutile de spécifier que les fans étaient comblés.

Par William Pépin, chef de pupitre aux arts

Chef : David Martin | Jeans ’n Classics: Stéphanie Martin (chanteuse), Gavin Hope (chanteur), Peter Brennan (guitare), Jeff Christmas (batterie), Steve Lucas (guitare basse) et Christina Melanie (claviers)

Mené par le brillant chef David Martin, l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ) nous rappelle une fois de plus l’importance d’un tel ensemble au cœur de la collectivité. À la fin du concert, la chanteuse Stéphanie Martin abonde en ce sens : il faut encourager nos musicien.nes, surtout en ces temps difficiles. C’est vital.

L’OSQ prouve encore une fois sa polyvalence en interprétant les thèmes principaux de la saga James Bond : accompagné par le groupe Jeans ‘n Classics, nous avons droit notamment aux classiques Skyfall, Goldfinger et Live and Let Die. À entendre l’enthousiasme des spectateurs dans la salle, il est évident que ces célèbres morceaux ont su transcender le cadre cinématographique, au fil des époques, pour s’immiscer dans le panthéon de notre patrimoine musical et culturel. Je m’en voudrais d’ailleurs de ne pas souligner le travail de Stéphanie Martin et de Gavin Hope qui interprètent avec passion les classiques de la saga : leur alchimie est belle à entendre.

Le concert musical James Bond nous rappelle une chose fondamentale : le cinéma ne serait peut-être pas le même sans sa musique, sans les Monty Norman, John Barry, Ennio Morricone et John Williams de ce monde. Une majeure partie de ce qui fait la sève du septième art provient de sa musique, qu’on le veuille ou non.

Crédits photo d’entête : Peter Brennan

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