La formation death metal finlandaise Kalmah a enflammé l’Impérial de Québec mercredi dernier

L’enfer finlandais

«Tonight, we’re going to take you, to hell», a lancé Pekka Kokko avant d’entonner la chanson phare de son groupe, «Swamphell». Kalmah, un groupe de métal finlandais encore peu connu, était de passage à l’Impérial de Québec la semaine dernière.

Originaire de la ville d’Oulu, la formation a osé mélanger le mélodique, le black et le death métal. Une combinaison audacieuse et explosive caractérisée par la voix éraillée de Pekka Kokko et la technique de son frère Antti à la guitare solo. Le résultat est décapant, mais le groupe a encore du chemin à faire au Québec puisque l’Impérial n’était rempli qu’à moitié. Le mot underground, a d’ailleurs été prononcé à quelques reprises par les fans avant la représentation.

Swampmétal?

La recette est simple; du métal décapant sans fioriture, «en jeans et en t-shirt». D’amblée, ce qui frappera le plus les néophytes, c’est l’ambiance créée par le claviériste Marco Sneck. Je suis loin d’adopter cette position, mais certains comparent la formation à Children of Bodom, une autre formation finlandaise qui utilise le clavier à profusion. Le titre «The Third, The Magical», est l’un des bons exemples de l’utilisation massive du clavier par Kalmah.

Déjà à son septième album, le groupe d’Oulu a distribué des chansons tirées de plusieurs albums différents en passant rapidement par le dernier: 12 Gauge, plus technique selon les membres du groupe, mais un peu plus «commercial», selon les dires de certains. Pekka Kokko, maniant beaucoup mieux sa guitare que la langue anglaise, a préféré passer rapidement de la parole aux actes pour promouvoir sa musique. «Hades», «Dance Of The Water», «The Black Waltz», «For The Revolution», sont autant de titres qu’a joué Kalmah, de Rouyn Noranda à Ste-Hyacinthe.

La tournée a aussi donné l’occasion de découvrir le groupe canadien Warcall. La formation a plongé la salle dans son trash métal aux thèmes guerriers, notamment avec la chanson «Cold War Breakout». Grod, le chanteur et bassiste, porte d’ailleurs sa guitare avec une ceinture de balles. Leur musique a amené un bon contraste à l’Impérial avant Kalmah, avec un style qui m’a un peu rappelé celui de Kreator.

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