Des livres pour le bas de Noël

Parce que les temps froids sont à nos portes et qu’ils se glissent bien dans des bas de Noël et sous le sapin, voici une petite liste de livres à (s’)offrir.

Par Emmy Lapointe, rédactrice en chef, William Pépin, journaliste multimédia, Frédérick Dompierre-Beaulieu, cheffe aux arts et Andrée-Anne Desmeules, directrice des arts à CHYZ 94.3

Corps vivante de Julie Delporte
S’il n’est jamais trop tard pour guérir et se découvrir à travers un livre, il n’est jamais trop tôt pour apprécier le travail sensible de Julie Delporte. Ce roman graphique explore ce que corps fait, ce que corps veut, ce que corps subit, de la honte à la floraison. C’est en toute vulnérabilité, en toute franchise, que Corps vivante nous autorise à faire preuve de douceur envers soi.

Manipuler avec soin de Carolanne Foucher
Si la première pièce de Carolanne Foucher recèle une petite touche de magie-science-fiction, elle touche à quelque chose d’immensément réel : l’incapacité que nous avons à prendre soin de nous, parce que poussé.es par un espoir constant de réparation. 

En plein coeur de Saturne de Marie-Christine Chartier
Comme tous les autres romans de l’autrice, grande leçon sur la vie émotionnelle, notamment sur l’anxiété.

L’habitude des ruines de Marie-Hélène Voyer
Grosse année pour Marie-Hélène Voyer qui cumule deux nominations au prix des libraires pour L’habitude des ruines et Mouron au champ. Quoi de mieux qu’un essai aux mains d’une poète ? Essai sur l’amour et le désamour du patrimoine bâti au Québec.

Von Westmount de Jules Clara
Tout est excitant avec ce roman de Jules Clara paru aux Éditions La Mèche. À la fois sombre et lumineux, inquiétant et intriguant, on y plonge que pour en ressortir beaucoup trop tôt : dépassant à peine la centaine de pages, on en redemanderait mille. C’est un immanquable. 

Bois de fer de Mireille Gagné
Après Le Lièvre d’Amérique paru en 2020, Mireille Gagné signe un nouveau texte chez La Peuplade. Tout comme dans son roman précédent, elle y explore l’hybridité entre l’humanité et la nature, cette fois sous la forme d’un roman fragmenté. Si le texte est relativement court, il gagne toutefois à ce qu’on lui consacre une deuxième lecture, tant son autrice y exploite des thématiques aussi foisonnantes qu’actuelles.

L’espace du rêve de David Lynch et Kristine McKenna
Le projet est singulier : raconter la vie de l’un des plus grands cinéastes américains des dernières décennies en alternant des chapitres écrits par la journaliste Kristine McKenna et des chapitres rédigés par David Lynch lui-même, qui apporte sa propre vision de son parcours. C’est avec douceur que L’espace du rêve ouvre la porte vers l’intériorité du réalisateur d’Eraserhead, dans un ouvrage riche et loin d’être avare en détails. 

Wabi Sabi d’Amaia Arrazola
Sous la forme d’un livre illustré, à mi-chemin entre la bande dessinée et le carnet de voyage, l’artiste illustratrice Amaia Arrazola y relate son voyage au Japon. À la fois personnel et pédagogique, son récit permet d’aborder l’univers nippon en contournant les préjugés que nous entretenons trop souvent sur ce pays.

Feu et Sang de George R.R. Martin
Celui-ci s’adresse aux adeptes de la fantasy et plus particulièrement aux aficionados de l’univers de Game of Thrones. Rédigés sous la forme de chroniques historiques, les deux volumes de Feu et Sang relatent l’histoire de la famille Targaryen, puissante maison dont les heures de gloire laisseront peu à peu place à la déchéance du dynastie, menant lentement, mais sûrement aux événements de la saga Game of Thrones. Deux ouvrages parfaits pour s’évader le temps de (courtes) vacances.

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