Retour sur le concert de la formation électro du 8 décembre dernier au Petit Champlain.

Phantogram ou comment jouir des oreilles

Le Festival d’été de Québec 2010 en a été un de grosses pointures. Parmi les noms connus se sont glissées de joyeuses découvertes, dont Phantogram. Ce duo formé de la chanteuse et claviériste Sarah Bartel et du guitariste et chanteur Josh Carter a tellement été charmé par la foule québécoise qu’il s’est produit à nouveau au Théâtre Petit Champlain avant les Fêtes.

Magnifique, Sarah Bartel entre sur scène. Son épais toupet noir voile ses yeux. Elle commence à chanter, les paupières closes, la bouche finement entrouverte. Oui, la foule est pendue à ses lèvres, en extase de la voir si frêle sur scène et si puissante à la fois.
Joshua Carter fait sonner sa guitare tandis que la chanteuse enfonce les touches de son clavier. La musique se fait frénétique et les spectateurs délirent alors que Sarah est parcourue de spasmes, comme si elle jouissait. La foule aussi jouit parce que c’est beau, c’est bon, c’est parfait. Phantogram a un charisme fou, un souffle planant, un riff accrocheur, bref, la recette parfaite pour le succès.

Ce duo de Saragota Springs, New York, n’en est qu’à son premier album et déjà, il partage la scène avec de gros noms comme Metric, Hot Hot Heat et The XX. Pour 2011, le beau barbu et la belle brune nous promettent un nouvel EP.  Cela devient nécessaire, puisque leurs compositions ne totalisent qu’une quarantaine de minutes, ce qui fait bien peu de matériel sur scène.

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