Le rap du sud était à l’honneur à l’Impérial de Québec, dimanche, alors que le rappeur américain originaire d’Atlanta Waka Flocka Flame était de passage pour la toute première fois dans la capitale.

Québec se défoule avec Waka Flocka Flame

Le rap du sud était à l’honneur à l’Impérial de Québec, dimanche, alors que le rappeur américain originaire d’Atlanta Waka Flocka Flame était de passage pour la toute première fois dans la capitale.

Francois-Olivier Marquis

Courtoisie : François-Olivier Marquis
Courtoisie : François-Olivier Marquis

C’est aux alentours de 23 heures que Waka Flocka est finalement arrivé sur scène, créant l’effet d’une bombe dans la foule. L’imposant rappeur de 6 pieds 2 pouces et 200 livres était accompagné de son DJ ainsi que d’un joueur de batterie tout aussi énergique que lui.

La performance du titre « Wild Boy » a transformé le plancher en véritable
champ de bataille. D’autres morceaux sortis de son album « Flockaveli » tels que « Karma », « Bustin’ At Em’ » et « Grove St. Party » ont su faire lever le public et réveiller les rares endormis.

Toute cette énergie concentrée ne permet pas de garder le rythme bien longtemps. Waka Flocka et son équipe ont quitté la scène après un peu moins d’une heure de prestation sans offrir de rappel. De quoi laisser un goût amer à plusieurs détenteurs de billets qui ont assisté aux premières parties (beaucoup) trop longues et pour la plupart de piètre qualité.

À vrai dire, personne ne s’était déplacé pour entendre du rap recherché et des paroles pleines de sens. La venue de Waka Flocka Flame était l’occasion pour plusieurs amateurs de venir lâcher leur fou au son agressif de sa musique. Un surplus d’émotions a forcé le patron du label BrickSquad Monopoly à lancer un appel au calme pour éviter une bagarre devant la scène.

Une jeune admiratrice de Waka Flocka se souviendra longtemps de la soirée du 31 mars 2013. Après avoir tenté en vain d’atteindre le rappeur sur scène, son idole l’a invité à monter pour performer avec lui son succès « I Don’t Really Care », tiré de son plus récent album « Triple F Life ». Elle a finalement quitté les planches en se laissant transporter par la foule avec une nouvelle paire de lunettes fumées, gracieuseté de Waka.

Bref, le spectacle à l’Impérial était un mélange de rap du sud, d’énergie et de testostérone. Un spectacle court, simple, mais vachement divertissant!

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