Maintes fois primée pour son premier projet paru en 2009 (album francophone de l’année au Western Canadian Music Award, prix Edith Butler de la SPACQ et prix Révélation du Festival Pully-Lavaux), l’artiste franco-manitobaine nous livre cette fois-ci un album en anglais aux sonorités chaudes et enveloppantes.

THE OCEAN PICTURES PROJECT, GENEVIÈVE TOUPIN

Maintes fois primée pour son premier projet paru en 2009 (album francophone de l’année au Western Canadian Music Award, prix Edith Butler de la SPACQ et prix Révélation du Festival Pully-Lavaux), l’artiste franco-manitobaine nous livre cette fois-ci un album en anglais aux sonorités chaudes et enveloppantes. Coréalisé par Benoît Morier, l’opus a été mixé à Los Angeles par Sheldon Gomberg, qui a également collaboré avec Ricky Lee Jones et Ben Harper. Résultat : onze chansons oscillant élégam­ment entre le pop et le folk, des arrangements léchés et un son soigné. Bien fignolées, les pièces témoignent d’un souci du détail et de l’harmonie entre le propos et la musique. Barren Season ac­croche dès les premières notes du riff d’introduction, pour nous servir une finale festive et polyphonique. Desert and Ocean as­sume son héritage country grâce aux interventions judicieuses du banjo. Dans Leaving me, les percussions rappellent le bruit du train évoqué dans la chanson, et la répétition des paroles en exacerbe la mélancolie. Quant au texte de Boundaries and Borders, il est pro­bablement le plus étoffé de l’album. Bref, il émane de The Ocean Pictures Project un plaisir sincère de chanter et de créer que nos oreilles approuvent.

3.5/5

Justine Pomerleau-Turcotte

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