Une scène pour tous au Fou AELIÉS

Le talent était au rendez-vous à la « Scène ouverte » du Fou AELIÉS vendredi. Tour à tour, répertoires musicaux et poétiques variés se sont enchaînés dans une ambiance décontractée et festive. Les 11 participants de différentes facultés ont su faire de cette soirée animée un moment agréable.

C’est le duo féminin composé de Mani et Frédérike qui a lancé la soirée avec leurs voix chaudes. Elles ont été suivies par Benjamin Coty, qui a interprété du Jean-Jacques Goldman, passant par Moriarty pour se rendre jusqu’à Jack Johnson. Le musicien d’origine française en programme d’échange mentionne qu’il apprécie particulièrement « la convivialité, le sentiment d’avoir un échange avec le public » dans cet évènement. Sa satisfaction d’être sur scène trouve sa source dans le partage avec le public et non dans le fait de se mettre en scène devant les gens, explique-t-il.

Poursuivant dans un style éclectique, Let it be des Beatles a été interprété par le groupe les Mexicats. Le trio aux influences mexicaines composé de Ricardo à l’ukulélé ainsi que d’Ivan et Justin à la guitare est uni par la musique, ont-ils exprimé.

Dans une féroce interprétation de ses trois textes, le slameur et poète Thomas Langlois a su s’approprier l’attention du public. D’autres artistes de talent ont enrichi la soirée, comme Danielle DeGarie, qui a présenté un magnifique poème d’espoir à sa fille. Dans un univers sensible et en finesse, Jean-Luc Dalphond nous a présenté plusieurs morceaux dont une composition originale ainsi qu’une pièce d’Habits.

Les origines de l’évènement

Le premier essai de l’évènement s’est tenu en 2014 à la Semaine de la culture. Le conseiller spécial du recteur à la culture et à l’innovation sociale de l’Université Laval, Thierry Belleguic, en a pris l’initiative en collaboration avec Anne Cormier.

La vision des organisateurs est de créer « une articulation entre le développement durable et les activités culturelles », explique M. Belleguic. « La culture est pour nous une dimension transversale essentielle à un développement durable réussi », ajoute-t-il. Le but est d’encourager l’expression artistique de chaque groupe de l’université sans égard au domaine d’études afin de favoriser l’ouverture aux autres.

Le conseiller affirme également qu’il faut penser les choses différemment pour laisser le plus de chances possibles aux étudiants d’enrichir leur parcours universitaire d’une expérience de tolérance et d’ouverture sur l’autre. L’Université Laval croit à l’idée de favoriser la rencontre des différentes origines culturelles présentes sur le campus.

De son côté, Thierry Belleguic aimerait refaire ce genre de soirée. Il croit qu’il faudrait renouveler l’expérience plus souvent en collaboration avec les associations universitaires qui travaillent déjà sur ce projet. Sa collaboratrice, Anne Cormier, était enthousiasmée par le talent des participants et souhaite également que l’expérience soit reproduite.

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