C'est reparti !

En août dernier, Cristina de Krichner était élue à 48,7 % à la tête du Front pour la Victoire (parti péroniste) battant ainsi le social-démocrate Ricardo Alfonsin, Eduardo Duhade (Péroniste, ancien Président) et le socialiste Hermes Biner respectivement avec 13,3%, 12,1 % et 11 % des voies. Si la victoire de Cristina de Krichner est confirmée aux prochaines élections, sa première tâche sera de gagner la confiance des Argentins.

Un sondage de l’Institut Poliarqua, réalisé la semaine dernière, rapportait que 80 % des Argentins demanderaient d’abord à Cristina de Krichner de «combattre avec férocité l’insécurité» et de «garantir l’indépendance de la justice.» La lutte contre le chômage et les aides sociales suivent après dans cette liste de priorités. L’économie du pays se porte en effet au mieux puisqu’il est devenu la seconde plus forte croissance économique mondiale, avec un taux de chômage et une dette qui devraient tous deux diminuer d’ici 2012.

Buenos Aires, antipéroniste 

Historiquement, la capitale argentine est antipéroniste, et elle n’a cessé de le démontrer. En juillet dernier, le parti politique Pro (formule Macri-Vidal) arrivait en tête devant le parti de Daniel Filmus «Frente para la Victoria» et  celui de Pino Solanas, «Proyecto Sur». Ceci alors même que la ville de Santa Fe a imposé son candidat socialiste Antonio Bonfatti en donnant pour la première fois l’avantage à l’opposition dans un suffrage provincial, la victoire à Hermès Binner, actuel gouverneur et candidat à la présidentielle.

Pour plusieurs candidats de l’opposition, Buenos Aires est une réelle opportunité : jusqu’ici, le gouvernement national n’a subi aucune défaite. Les élections de Catamarca, du Chubut, de La Rioja, de Misiones et du Neuquen ont en effet imposé des candidats liés ou affiliés au Frente para la Victoria. Selon le système électoral en vigueur dans la Capitale, le ou la gagnant(e) devra obtenir au premier tour 51 % des suffrages pour éviter tout ballotage.

L’Argentine c’est :

–        La deuxième plus forte croissance économique au monde

–        41 969 726 habitants (recensement de juillet 2011)

–        Environ 28 millions d’électeurs

–        Échéances : 23 octobre pour les législatives et présidentielle

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