Ne casse pas ton cochon, c’est de la violence financière!

Avec le début du mois de décembre, la liste d’achats relative à la période des Fêtes est aussi longue que la liste des enfants sages du vieux barbu de notre enfance. Bien que Noël soit devenu davantage une fête économique à en juger par les décorations qui pointent leurs grelots sur les étagères de magasins avant qu’Halloween ne soit passé, c’est le temps de l’année où l’on retrouve nos traditions familiales et où les souvenirs sont accompagnés de tourtière.

Par Léonie Faucher, rédactrice en chef

Dans un univers capitaliste qui divise sa populace entre la pauvreté, la classe moyenne et la richesse absolue, parler de finance résulte en un enjeu. Quand on sait qu’en 2017, 82 % de la richesse mondiale était entre les mains du 1 % le plus riche du globe, selon Oxfam (organisation non gouvernementale britannique), la constatation des inégalités qui se creusent d’année en année frappe de plein fouet. Pas besoin d’aller dans un bidonville pour voir ces inégalités. Autour de nous, plusieurs personnes en souffrent sans peut-être même le savoir.

Situation financière particulière

D’abord, le milieu de l’Université Laval, comme toutes les institutions scolaires, accueille des étudiants. Ceux-ci sont fréquemment les cibles de problèmes financiers dus aux frais de scolarité, mais aussi de logement. Dans un premier article, à la page 14, Lucie Bédet expose les problématiques des frais scolaires des étudiants étrangers qui déboursent davantage que les étudiants québécois pour leurs cours. Aussi, dans un deuxième article, elle présente la banque alimentaire des étudiants la Table du pain (page 36).

Finalement, Lucie présente trois témoignages de bénéficiaires de l’aide sociale dans un photoreportage révélateur à la page 42. Émile Bérubé-Lupien s’intéresse quant à lui à l’opinion des athlètes du Rouge et Or de l’Université Laval par rapport aux bourses qu’ils reçoivent en tant que sportifs. Sont-elles suffisantes ? Découvrez-le à la page 48 !

Ensuite, Andréi Audet traite de deux problématiques reliées à l’argent. Son premier article à la page 28 décrit la situation dans laquelle plusieurs étudiants se retrouvent : sans accès aux prêts et bourses. Le deuxième décrit la situation angoissante quand le crédit s’accumule sans que la personne ne soit en mesure de rembourser (page 58).

Néanmoins, la situation financière n’est pas le seul problème des étudiants. C’est ce que Ludovic Dufour tend à démontrer dans son article sur l’élitisme en éducation ou quels facteurs nuisent à la réussite scolaire d’un étudiant (page 38).

Grosse machine à argent

Parmi les amoureux du profil se trouve bien sûr l’industrie de la télévision. Petite devinette : quelle émission attire la majorité du Québec durant l’automne avec Jay du Temple ? Occupation Double ! C’est de l’univers de la production et de la question monétaire autour de la célèbre télé-réalité québécoise que Emmy Lapointe traite à la page 10. D’ailleurs, les machines à argent, ou les multinationales, utilisent des techniques de vente pour éblouir leurs clients et ainsi faire plus de ventes. Que ce soit pour redorer leur image ou pour faire du profil, j’explique les principaux attrape- nigauds que les entreprises utilisent à la page 20.

Finalement, William Lapierre expose la véritable machine à argent, soit les millionnaires et les moyens ludiques qui vendent le rêve d’arriver à la richesse, par exemple la loterie. C’est à la page 30.

Consulter le magazine