Et à l’expiration, on fait le omh…

C’est tout un honneur de revenir pour une deuxième année à ce poste avec Impact Campus ! Pour le premier mois de production de l’année, l’équipe a choisi le bien-être comme thématique. Omh, il faut dire qu’avec toute l’actualité (non, je ne nommerai pas le nom de cette maladie virale), vous avez tous besoin d’un peu de positivisme dans votre quotidien chers.ères lecteurs.trices. Alors, l’équipe vous fait plonger dans un magazine rempli de bien-être, de belles photos, de tendances, de santé mentale et d’arts.

Par Léonie Faucher, rédactrice en chef

Je suis bien enchantée par cette thématique surtout en ces temps obscurs pour être humain (quoiqu’être un pangolin ne semble pas être mieux). Avec les évènements qui ont permis une
longue période de réflexion individuelle, plusieurs tendances bien-être ont gagné en popularité telles que le yoga, la méditation, le sport et l’alimentation saine. Plusieurs embarquent dans ce mouvement, mais il ne faut pas le faire à la légère. S’informer est essentiel et aide à ne pas abandonner les bonnes résolutions au bout de quelques jours, par exemple d’avoir l’équipement adéquat pour un nouveau sport afin de ne pas se blesser.

D’ailleurs, petite anecdote comique provenant de mon confinement, j’ai moi-même recommencé la course pour passer le temps. (Sans préciser que je n’avais jamais vu autant de pratiquants de la course à pied et du vélo que durant ces mois de printemps.) Certains d’entre eux ne me semblaient pas être bien formés (et informés). En effet, car j’ai croisé une personne qui courait en crocs bleus pâles et en jeans en répétant qu’elle allait bientôt être en forme en courant chaque jour. Bon, même si c’est une caricature très grossière du sportif mal préparé, il est essentiel de bien s’informer pour éventuellement aimer ce genre de pratique bien-être et pour les suivre post-confinement.

Mon bien-être à moi

Sans vouloir paraître égocentrique, le bien-être individuel est selon moi quelque chose sur lequel il faut travailler et qu’il faut entretenir. Chaque fois que je réalise une méditation, que je sors courir, que je cuisine du tofu, que je prends le temps pour un bain chaud entre deux travaux ou que je vais voir ma psychologue, je prends le temps d’entretenir un élément essentiel de ma santé.

Je suis assez spirituelle dans mes croyances et je crois aux relations entre la santé physique et la
santé mentale, par exemple avec la philosophie du «le Mal-à-dit» pour déconstruire l’origine du mot maladie. Quand j’étais enfant, je me souviens que quand j’avais mal à la tête, ma mère me demandait à quoi je pensais qui me dérangeait. Si j’avais mal au ventre, elle me demandait ce que j’avais de la difficulté à digérer. Placebo ou pas, je finis toujours par trouver une source émotive ou mentale à mes maux. J’aurais sûrement été brûlée pour sorcellerie à une certaine époque en partageant cette façon de comprendre son corps qui envoie bel et bien des signaux (symptômes), mais dans le cadre du bien-être, j’avais envie de partager une autre façon
de voir la douleur.

D’ailleurs, je me souviens d’une image que mon enseignant d’éducation physique avait montrée à sa classe. La vie, c’est deux sacs. Dans le premier, tous ceux qui prennent soin de leur bien-être physique et mental, dans le deuxième, tous ceux qui n’y font pas attention. Dans le premier, sur cent pastilles, il y en cinq qui sont mauvaises (représentant des problèmes de santé comme le cancer ou un accident violent). Dans le deuxième, sur cent pastilles, il y a en cinquante-cinq de mauvaises. Comme quoi, même si on a une alimentation parfaite, un cardio idéal et des muscles en aciers, il y a quand même possibilité d’avoir des problèmes de santé, mais ça réduit le pourcentage de beaucoup.

Qu’est-ce que le bien-être?

Comme le débat que nous avons eu pour la couverture avec l’équipe le montre, chaque individu possède son idéal de bienêtre et ses pratiques bonbons pour se sentir bien. En ouverture de rideau, Andréi Audet, nouvellement promu chef de pupitre société, propose un article sur la diversité corporelle et l’acceptation de soi, à la page 36. D’ailleurs, il a eu l’idée d’ouvrir une rubrique sur la santé mentale qui fera son apparition dans tous les magazines cette session. Ce mois-ci, c’est à la page 12 qu’il présente un témoignage de son expérience houleuse avec la santé mentale.

Par la suite, Jimmy Lajoie-Boucher, collaborateur passionné, traite de l’idéal du bonheur avec un exemple personnel. Son style d’écriture analyste et développé se présente avec une
voix assumé sur son opinion du bien-être (page 16).

À la page 20, je traite d’un tourisme visant le choix du bien-être dans ses activités, son alimentation et ses activités, malgré l’interdiction de voyage, j’avais envie de vous faire voyager
quelque peu. L’article à la page 30 suit cette idée en présentant le vanlife, une tendance voyage qui favorise une destination nature et interne au territoire québécois.

Journaliste multimédia et intervenant à Chyz, Gabriel Tremblay soumet un texte de style radiophonique alliant oralité et moralité. En page 26, il en parle comme un 1200 mots de chialage, son texte d’opinion vous fera tantôt rire, tantôt réfléchir.

Mélissa Gaudreault, collaboratrice productive, apporte sa contribution avec un article sur la
motivation reliée aux cours en ligne. La session s’annonce particulière autant pour les enseignants que pour les élèves, et à la page 33, quelques pistes de réflexion. De plus, son deuxième article sur la littérature qui procure du bien-être à la page 74 présente des lectures qui permettent de relâcher le stress quotidien.

Ce mois-ci, je présente un photoreportage sur la satisfaction (page 40) mettant en vedette la
tendance des vidéos et photographies Oddly satisfying. Je vous présente une dizaine de contexte dans lequel j’ai ressenti de la satisfaction dans le dernier mois.

Finalement, Noémie Rondeau, nouvelle directrice de l’information, lance sa rubrique actualité dans le magazine en page 10. Chaque mois, l’actualité n’a pas de secret pour cette affranchie au style juste et précis.

A comme Art procure B comme Bien-être

Cette année, Emmy Lapointe revient à son poste pour une deuxième année consécutive. On retrouve son style franc et adroit dès son premier article qui est très personnel. Elle traite de son expérience avec une psychologue dans les cinq dernières années (page 50). Elle présente également, à la page 54, les sorties littéraires du mois de septembre et d’octobre qui sont à découvrir. Finalement, elle fournit une liste de films qui lui ont donné un baume sur le coeur en page 66. Son opinion est toujours authentique et c’est très apprécié.

Nouvelle journaliste multimédia, Jessica Dufour rejoint l’équipe! Son écriture très artistique
présente toujours un portrait équitable et recherché des sujets qu’elle aborde. D’ailleurs, elle a mis beaucoup d’énergie comme toujours sur son premier article de l’année traitant du revenu
universel des artistes. Un dossier bien rempli agrémenté d’une entrevue avec Mélissa Verreault,
écrivaine et enseignante à l’Université Laval.

Par la suite, je présente ma critique du film Mulan réalisé en prise de vue réelle. Entre déception du cadre entourant la production et appréciation de l’image factuelle, certains choix narratologiques sont étranges, mais au final c’est un nouveau film (page 70)!

Le retour de Marc-Antoine Auger, collaborateur assidu, réjouira les adeptes de cinéma, alors qu’il présente dix films dans son style descriptif et sincère. À la page 78, il présente des films joyeux amenant un espoir en la race humaine (ce dont on a tous besoin en ce moment).

Finalement, deux créations figurent en conclusion. À la page 80, Tommy Vachon et Véronique Michaud présente un montage d’un musée de curiosités. Ces petites choses de la vie qui amènent un certain bien-être. À la page 82, Jessica Dufour présente des poésies autour de la thématique de l’eau. Ces petits textes fluides font penser et réfléchir.

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