Ah! Le doux retour aux hautes études, comme un délicat coup de masse sur votre foie gonflé du temps des fêtes.

La diète des rois

C'est bien beau tout ça, mais moi j'aimerais bien apprendre quelque chose qui influence directement mon quotidien. Quelque chose comme: où vont les damnés couvercles des tupperwares? On devrait étudier la chose, parce que même en les classant en ordre alphabétique, de volume ou ce que vous voudrez, on se retrouve toujours avec des orphelins. C'est quoi le problème? Il doit exister un espèce de paradis secret pour les couvercles de plats de plastique coincés dans mes armoires. Ils doivent voyager par un moyen extraordinaire à la manière des «aventuriers du timbre perdu», ce long métrage qui date déjà de 1989.

Panure et bacon
Encore plus incompréhensible, pourquoi les ivrognes aiment tant la chanson Voyage voyage? Pourquoi du gruau chez McDonald's? D'ailleurs, pourquoi McDo relance une promo de wrap-éclair en ajoutant une tranche de bacon pour vingt cennes de plus? Ça reste toujours une tranche de panure noyée dans la mayo et roulée dans une pâte mince et molle. Une espèce de demi-repas qui a la texture d'une langue baveuse. Tant qu'à se taper du bacon chers lecteurs, osez essayer le «bacon explosion». Tapez l'expression sur un moteur de recherche, vous verrez que le fast-food commercial est loin derrière le génie des gourmands en mal de nouveauté.

Pour continuer dans la même veine, si vous n'avez pas encore vu le «TurBaconEpic» sur Youtube, c'est mon premier conseil de l'année pour vous, chers étudiants. Je le décrirai comme un abus calorique structuré sur l'abus et l'inconscience. Dans la catégorie «à manger avec des gants de vaiselle», ou encore simplement le pire cauchemar des végétariens… De quoi vous faire oublier votre galette au seigle de la fête des rois. Sans vulgarité, préparez votre Duck à cuvette et votre Pepto d'estomac rose.

L'île aux fleurs
Personnellement, la surconsommation ne me chatouille pas trop, mais si vous avez un 10 minutes 55 à écouler, armez vous d'un ordinateur et tapez l'intertitre dans la champ de recherche. Le petit documentaire brésilien qui date déjà d'une autre époque vous amène à pas de loup au coeur des dommages collatéraux de la production de tomates. Je sais, ça n'a pas de sens, mais le vidéo vous fera rire à coup sûr mais pourra vous faire un peu mal si vous parvenez à l'écouter jusqu'à la fin.

Consulter le magazine