Crédit photo: ULaval

Mention succès/échec : ULaval n’emboîte pas le pas à l’UdeM et l’UQAM pour la session d’automne

L’Université Laval (UL) n’offrira pas la possibilité à ses étudiant.es de remplacer la note d’un de leurs cours de la session d’automne par une mention succès ou échec, contrairement à l’UdeM ou l’UQAM. Une mesure dont plusieurs associations étudiantes espéraient pour atténuer les contrecoups d’une session qui s’est déroulée majoritairement à distance.

Via un courriel transmis aux étudiant.es, le vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes de l’UL, Robert Beauregard, ne croit pas en la nécessité d’offrir un tel arrangement, s’appuyant entre autres sur un sondage interne menée par la direction.

« […] Plus de 77 % des étudiantes et des étudiants trouvent que la session d’automne se déroule de « bien » à « vraiment bien ». Dans ces conditions, et afin d’éviter toute iniquité, nous maintenons la notation initialement prévue à vos cours. »

Bien que plusieurs membres de la communauté universitaire aient dénoncé le manque de qualité de certains cours, dont quelques-uns qui n’offraient pas ou très peu d’interactions virtuelles avec l’enseignant, M. Beauregard croit tout de même que l’Université Laval a fait ce qu’elle s’était engagée à faire.

« Bien que la session d’automne 2020 se déroule dans des circonstances très particulières, ce qui était prévu dans les plans de cours au début de la session a pu être offert. Nous avons notamment apporté un soin particulier à offrir des modes d’évaluation des apprentissages plus variés et adaptés au contexte. »

« […] Afin d’éviter toute iniquité, nous maintenons la notation initialement prévue à vos cours. » – Robert Beauregard, vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes de l’UL

Lors d’une entrevue accordée à ICI Québec (Radio-Canada), le président de la Confédération des associations étudiantes de l’UL (CADEUL), Keven Imbeault, assure qu’il avait fait la demande auprès de la direction pour que cette mesure d’atténuation soit disponible, surtout considérant le contexte de pandémie mondiale.

C’est une demande que nous recevons beaucoup de la part de nos membres et qui pourrait définitivement aider celles et ceux qui ont eu plus de difficulté à s’adapter à la session à distance, a-t-il affirmé à la société d’État.

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