ULaval offrira la possibilité d’une mention succès ou échec pour la session d’automne et d’hiver

La direction de l’Université Laval (UL) permettra finalement à la communauté étudiante de remplacer la note d’un de leurs cours suivis l’automne dernier par une mention « succès » (P) ou « échec » (N). Un changement de cap majeur qui survient quelques semaines après que le vice-rectorat aux études et aux affaires étudiantes ait refusé d’accorder de prime abord cette mesure d’atténuation.

Après avoir réévalué la situation, les hautes instances de l’UL ont jugé que le passage en zone rouge de la Capitale-Nationale a pu affecter négativement le rendement de certains membres de la communauté universitaire. Via un courriel transmis en date du 20 janvier 2021, la rectrice de l’établissement, Sophie D’Amours et le vice-recteur à la coordination de la COVID-19, René Lacroix, ont souhaité rappeler que leur priorité était d’être à l’écoute, surtout dans le contexte de la deuxième vague de la pandémie qui a frappée plus durement que prévu. Il est important de préciser que la mesure de la mention « succès » ou « échec » pour l’un des cours de l’automne dernier sera disponible aussi à la fin de la présente session d’hiver. Les étudiant.es devront surveiller leur boîte courriel universitaire aux alentours du 25 janvier pour avoir plus de détails sur les modalités et la démarche en lien avec cette mesure.

Possible basculement de certains cours en présence

Dans le même courriel, l’UL affirme que le ministère de l’Enseignement supérieur, piloté par la ministre Danielle McCann est actuellement en pourparlers avec l’Institut national de santé publique du Québec afin de voir s’il est possible pour les établissements universitaires d’offrir plus de cours en présence. L’Université de Sherbrooke (UdeS) milite par ailleurs depuis quelque temps pour obtenir plus de souplesse à ce niveau. La direction de l’Université Laval semble ouverte à l’idée, bien consciente des contrecoups majeurs de l’isolement sur la santé psychologique de l’ensemble de sa communauté.

 

Consulter le magazine