Bien intéressant, ce reportage aux Francs-tireurs, sur le crossover (ou, chiasmatypie- merci Wiki!), ou quand la musique populaire s’invite au concert. Un peu court pour aller au fin fond de la question, les entretiens suscitent toutefois des questionnements pertinents.

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Justine Pomerleau Turcotte

Bien intéressant, ce reportage aux Francs-tireurs, sur le crossover (ou, chiasmatypie- merci
Wiki!), ou quand la musique populaire s’invite au concert. Un peu court pour aller au fin
fond de la question, les entretiens suscitent toutefois des questionnements pertinents.

À l’instar de Catherine Perrin, j’ai tendance à penser que Claude Gingras, avec son attitude
un brin élitiste, ne sert absolument pas la cause de la musique classique, ni même de la
musique tout court.

Toutefois, on pourrait peut-être remettre en question le choix des têtes d’affiche avec
lesquelles l’OSM s’est affilié. À l’intérieur du très grand monde de la musique pop, on
retrouve de nombreuses propositions allant au-delà des progressions d’accords prévisibles
et des mélodies sur deux ou trois notes. Simple Plan, Marie-Mai peuvent certes attirer des
foules, mais reste que le paysage musical québécois ne se limite absolument pas aux artistes bénéficiant déjà de la vitrine des radios commerciales.

Je me permets ici une parcelle de chauvinisme avec ce dernier lien. J’ai passé quelques
magnifiques étés à travailler au Camp musical St-Alexandre qui, au cours des dernières
années, s’est associé pour son camp d’orchestre à cordes à Loco Locass, Karkwa, Damien
Robitaille, entre autres. Ce reportage date de la première édition de son camp symphonique
cross-over, chiasmatypique, ou, devrait-on dire, de « partage », ne serais-ce que pour plus
d’élégance.

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