Photo: Julie-Anne Perreault

De notre mission à Impact Campus

Depuis le début de la session, nous avons par moment fait allusion dans nos communications à une période de « grands changements » qui s’amorçait cette année à Impact Campus. C’est le moment pour nous de vous en dire un peu plus sur ce tout nouveau projet.

Une réflexion autour du format du journal ne date pas d’hier pour une multitude de raisons d’ordre pratique, économique et esthétique. Ces débats ont été ravivés plus récemment alors que nos projections en terme de revenus publicitaires n’indiquent rien de bon pour les années à venir.

Un constat s’en est dégagé : produire 28 numéros d’un journal hebdomadaire nous mènerait progressivement vers un gouffre financier éventuellement insurmontable. Rappelons que la Corporation des médias étudiants de l’Université Laval, qui regroupe Chyz et Impact a été fondée dans un contexte de crise, pour éponger d’éventuels rendements négatifs de nos médias étudiants.

Entre deux chaises

En publiant un journal hebdomadaire à l’ère des médias sociaux et du numérique, Impact Campus se retrouve souvent à la remorque d’autres journaux, avec des équipes plus complètes et un rythme de parution plus soutenu. À chaque évènement, nous sommes confrontés au dilemme de publier en ligne tout de suite un compte-rendu ou de prendre le risque de se garder une exclusivité pour la parution papier du mardi, et d’éventuellement voir la nouvelle samedi matin dans le Soleil.

Notre réalité de travail est telle qu’un journal de vingt pages doit être produit à chaque semaine, ce qui demande un grand investissement de temps et qui en laisse très peu pour travailler des dossiers en profondeurs sur le long terme. Le numérique a aussi permis aux différentes institutions de devenir productrices de contenu, ce qui change considérablement le travail médiatique.

Valoriser une culture proprement étudiante

L’ex-journaliste de Radio-Canada, Pierre Sormany écrivait, dans son guide des méthodes journalistiques, que la fonction principale d’un média se compare à celle du marché public à l’époque où l’information se diffusait dans la proximité et les échanges humains. C’est le lieu où l’on peut se reconnaître en tant que membre d’une collectivité, l’espace où les idées, les découvertes, les joies et les peines peuvent circuler, prendre sens dans une relation entre un lecteur et un texte.

C’est dans cet esprit qu’Impact Campus tente à la fois de refléter les différentes réalisations et réussites des étudiant(e)s de l’Université Laval et du corps professoral, de donner de l’information juste à ces derniers et dernières pour les aider à exercer les différents choix qui se présentent dans la vie des étudiant(e)s de Québec, et finalement de faire exister le campus comme un espace social dynamique et en mouvement, toujours en relation avec l’actualité locale, nationale et internationale.

Afin de mieux réaliser notre mission, et de répondre aux différents enjeux du monde médiatique aujourd’hui, c’est avec enthousiasme que nous lancerons au début du mois de février le premier numéro de notre tout nouveau magazine, qui se voudra un pont entre les étudiant(e)s et le monde. À travers les spectres de la culture et des arts de même que celui des sciences et de l’analyse, nous tenterons de mettre en valeur les réalisations de la communauté universitaire afin de rendre tangible la société dans laquelle nous nous inscrivons.

Deux rythmes de production

Impact Campus aura ainsi désormais deux volets distincts, bien que communiquant. Dès janvier, l’actualité du campus (activités étudiantes, matchs du Rouge et Or, annonces de l’administration, etc) sera diffusée principalement sur le web, afin de se rapprocher le plus possible d’une couverture en direct. Cela signifie aussi que le numéro 14 de ce volume d’édition, à paraitre le 10 décembre 2018, sera la dernière publication d’Impact Campus dans sa forme actuelle.

Puis, à un rythme de trois parutions par session, le tout nouveau magazine (que nous vous dévoilerons sous peu) proposera un contenu traité beaucoup plus en profondeur, à l’image de la richesse de la vie étudiante. Le tout sera réuni sous une thématique en lien avec l’actualité. Très dynamique, le magazine laissera beaucoup de place aux points de vues des étudiant(e)s via une section «débat» ainsi qu’à leurs travaux de recherche, à travers les différents articles qui tenteront de faire communiquer les disciplines entre elles.

Profitez bien de ces dernières taches d’encre noir sur vos doigts et restez à l’affut, nous vous annoncerons plus de détails dans les prochains numéros.

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