Julien sur le café

La semaine dernière, j’ai bu du café. Beaucoup de café. 8 tasses par jour. Ça m’a donné l’impression de vivre dans une dimension inconnue où les couleurs vibrent. Je vibrais moi aussi. Palpitations, maux de tête, up and downs monstrueux , tout le temps. Moi aussi je voulais tester les cafés du campus et déterminer ZE meilleure tasse. Après des dizaines de litres, j’étais tellement buzzé que je voyais tout croche et que je ne pensais plus clair. Finalement, j’ai jamais su quel café étudiant offrait le best rapport qualité-prix pour l’infusion d’énergie sur laquelle j’étais plogué toute la semaine.

Je feel encore un peu mal, mais au moins, j’ai pu rattraper les lectures que j’avais pas pu faire, faute de motivation et d’alibi pour ne pas aller aux partys de la rentrée. Je ne me possédais plus, j’étais rendu un jeune adulte modèle. J’ai trié mes surligneurs en ordre de couleurs – oui, j’ai acheté des surligneurs la semaine passée –, j’ai fais le ménage de mon tiroir de bobettes – oui, des bobettes, pas des boxeurs – et j’ai refais la décoration de mon salon et de ma cuisine. Men, j’ai même fait ma vaisselle et celle de mes voisins ! Finalement, ça ne me fait pas pantoute de boire autant de café. À force, je deviens responsable pis j’aime pas ça les responsabilités. Ouin, la semaine prochaine, je me mets à la tisane.

Bon mardi !

Julien

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