Julien et les OTPT

Que ce soit les jeux de génies, de la communication, du commerce ou toutes autres sortes de jeux facultaires, tout le monde sait que lorsqu’on prend part à ce genre d’évènement, on embarque dans un cycle de non-sommeil duquel seuls ceux dotés d’une capacité surhumaine sauront se sortir. En fin de semaine avaient lieu les jeux OTPT (jeux d’ergo et physio) ici à l’université, et j’y suis allé. Inutile de vous dire que je ne suis pas doté de cette capacité surhumaine dont je vous parle. Non, en fait j’ère plutôt dans une sorte de lendemain de veille qui me semble infini, mais bon, je vois ça comme de douloureuses hémorroïdes qui m’empêchent de m’asseoir durant quelques jours et qui finissent par disparaître.

Est-ce que tout ça valait la peine, me direz-vous? Et moi de vous répondre que nous étions 1200 jeunes fous, prisonniers d’un flot d’alcool et de plaisir qui n’avait pour seule fin le recommencement d’une autre fête. Et les jeux dans tout ça? Quand ce n’était pas une partie de Bubble ball, nous prenions part à une bataille de boules de neige ou nous étions sur des chaises roulantes à jouer au rugby. De beaux moments.

Mais ce qui m’a achevé, c’est certainement le samedi soir, dans la salle de bal du Concorde, tous ces gens avec leur joie de vivre et ces paysages de bières qui s’étalaient un peu partout, ce gars qui semblait avoir oublié comment se servir de sa langue, ce faux gâteau de mariage et cette fille qui en a pris une bouché. Tout de cette fête m’a marqué profondément, car lorsque je ferai affaire avec un ou une phytothérapeute c’est certain que je ne le verrai plus de la même manière.

 

P.-S. Bravo pour l’organisation hors paires de ce grand évènement.

Consulter le magazine