Comment survivre au courriel?

En 20 ans, le courriel, qui était l'apanage de quelques rares utilisateurs est devenu anodin. Au départ réservées aux professeurs d'université et aux employés de grandes firmes, il n'est pas rare, maintenant, de posséder trois ou quatre boîtes de réception. Comment gérer efficacement ce que l'on envoie, mais surtout ce que l'on reçoit?

1. Préférez le courriel aux messages Facebook

Même si Facebook est presque devenu un synonyme d'Internet pour beaucoup de gens, plusieurs raisons devraient nous inciter à ne pas trop vite faire le saut pour l'utiliser comme moyen de communication remplaçant le courriel : le service n'est pas compatible avec le courriel, ce qui empêche d'inclure certaines personnes dans une conversation. Il est aussi bloqué dans plusieurs entreprises, n'offre qu'une seule interface et ne permet pas de télécharger ses messages pour consultation hors ligne.

2. Gardez cela à zéro

Pour nombre d'obsédés du courriel, une boîte vide ne veut vraiment pas dire la même chose que la boîte aux lettres vide de Charlie Brown : Certains pratiquent l'«Inbox Zero», un principe de gestion selon lequel il faut s'empresser de décider quoi faire lors de la réception d'un courriel : le classer, effectuer une action donnée, attendre ou le supprimer. Dans cet état d'esprit, une boîte vide veut dire que tout est sous contrôle!

3. Réduisez votre production

Un autre bel exemple d'une politique qui n'est adoptée que par des gens qui souhaitent que tout le monde l'adopte : sentenc.es est une sorte de manifeste qui vit dans votre signature de courriels. On choisit de limiter ses messages à deux, trois, quatre ou cinq phrases tous ses messages et on se sert d'un lien (two.sentenc.es, par exemple) pour permettre à vos interlocuteur de comprendre pourquoi la réponse est si laconique (en espérant qu'ils s'y mettent!).

4. Échouez

En dernier recours, l'échec est pratiqué et prôné par un nombre croissant d'internautes. On retrouve en effet de plus en plus d’occurrences de la Faillite de courriels (email bankruptcy), qu'on déclare lorsqu'on décide que la pile de messages à traiter est simplement trop grosse. Ceux qui la pratiquent envoient donc une réponse automatique à tout ce qui traîne et espèrent que, si quelque chose était important, il sera renvoyé.

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