Quand le ciel nous tombe sur la tête

La chute du satellite américain Upper Atmosphere Research Satellite (UARS) a fait couler beaucoup d’encre, ces derniers jours. La cause de l’inquiétude : les dégâts qu’aurait pu causer l'objet de 500 kg à son arrivée au sol.

Même si l’UARS est tombé en plein océan sans occasionner de dommages, cet événement est l'occasion de se souvenir de tous ces objets qui, dans le passé, ont pu mettre les chercheurs et badauds face à des situations de ce genre ou parfois légèrement plus préoccupantes. L’écrasement du Cosmos 954 est un parfait exemple.

Ce satellite-espion russe, lancé du Kazakhstan le 18 septembre 1977, et tombé dans les Territoires du Nord-Ouest le 24 janvier 1978, loin de toute civilisation. Même si sa masse ne faisait qu’un peu plus de la moitié du récent UARS, NASA et Canada, l'inquiétude a été légitimée par son radar, un réacteur nucléaire, risquant de causer de nombreux dégâts.

Lors de sa chute, il y eu plus de peur que de mal. Ce grand ménage, visant à éliminer les débris radioactifs, aura tout de même  couté 6 millions de dollars dont 3 millions payés par le gouvernement soviétique.

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